samedi 30 décembre 2006

AUDIT PERSONNEL


AUDIT PERSONNEL

Il arrive couramment qu’un entrepreneur, voulant connaître l’état exact de la situation de son entreprise, effectue un audit. Il fait appel alors à un auditeur. Celui-ci, muni d’un document de référence, va recueillir des informations objectives pour déterminer dans quelle mesure il y a écart entre la vie de l’entreprise et les normes auxquelles elle devrait se soumettre. Méthode d’évaluation rigoureuse, l’audit détecte les anomalies de comportement de l’entreprise. Il peut être fait à titre préventif (pour évaluer une situation à un moment donné) ou à titre curatif (pour remédier à une situation qui se détériore).

Pris dans le tourbillon de la vie, nous avons tous du mal à nous arrêter pour examiner ce que devient la nôtre. Sans que nous nous en rendions compte, nombre de mauvaises habitudes s’installent, s’ancrent en nous, se traduisent en actes et façonnent notre comportement. Nous réalisons bien que quelque chose a changé. Mais, le nez collé au pare-brise de la routine, nous n’avons pas le recul nécessaire à l’examen de soi. Pourtant, au fil du temps qui passe, c’est un fait certain : nous changeons. Même si nous ne nous l’avouons pas, nos proches ne manquent pas de nous le faire remarquer.

De plus, deux obstacles de taille se dressent contre cet appel adressé à notre conscience de faire le bilan. Nous remarquons bien que notre vie, dans sa relation avec celles des autres, se détériore. Mais, premier obstacle, nous n’avons pas envie de changer. Nous nous faisons alors le propre auditeur de notre existence. Nous comparant aux autres, nous finissons par trouver toutes les excuses possibles à nos écarts de comportement et nous sortons de l’examen renforcé dans notre sentiment de justice. Ou, second obstacle, faisant preuve de plus d’honnêteté, nous jugeons bien que notre vie a besoin d’une réforme. Mais nous ne nous sentons pas la force de l’entreprendre. Nous savons bien que les bonnes résolutions ne durent souvent pas plus que l’instant qui passe, que notre vie est trop engluée dans certaines ornières pour espérer quoi que ce soit.

La fin d’une année est propice au bilan. Marquant un temps d’arrêt, tournant une page définitive du calendrier de notre vie, l’occasion s’offre à nous d’entreprendre un audit personnel de notre vécu. A tous ceux qui y sont prêts, la Bible a deux bonnes nouvelles à leur dire. La première est qu’elle vous propose, pour se faire, de vous regarder dans le miroir qui ne triche pas : celui de la Parole de Dieu. Même si elle peut paraître effrayante, cette étape est nécessaire. Tout malade sait que le processus de guérison de sa maladie passe d’abord par la pose d’un diagnostic exact. Refuser d’entendre la vérité dans ce domaine équivaut à refuser de guérir ou de se faire guérir. De toutes façons, que vous le vouliez ou non, Dieu sait tout de vous et bien plus encore que vous ne l’imaginez. Il ne sert à rien, nous l’avons vu, d’être le propre auditeur de votre vie. Il vous faut un auditeur indépendant, neutre, juste, objectif, capable comme le fil à plomb pour le mur que le maçon construit, de vous dire dans quelle mesure votre vie est droite ou tordue. La seconde bonne nouvelle est que Dieu, l’Auditeur impartial, ne se contente pas d’établir un diagnostic. S’Il nous appelle à changer radicalement de mentalité, Il nous dit aussi qu’Il ne compte pas sur notre propre force pour entreprendre cette mutation. Il nous invite à nous en remettre à Lui. Il nous assure que, comme la mort de Jésus-Christ nous garantit l’effacement de nos fautes, Sa résurrection a la puissance de nous communiquer la vie et les forces nouvelles qui nous manquent pour triompher de nous-mêmes. L’audit l’affirme. Pour être viable, la petite entreprise qu’est notre vie a besoin d’un nouveau gérant. Sûr qu’elle ne peut pas mieux se porter qu’entre les mains avisées du Grand Auditeur !

Un dernier mot ! Peut-être êtes-vous de ceux qui, un jour, ont fait l’expérience d’un nouveau départ avec Jésus-Christ. Puis, le temps passant, vous avez laissé les anciennes habitudes vous dominer à nouveau. Aujourd’hui, écrasé par la culpabilité, vous n’osez plus revenir. Vous pensez qu’il vous est impossible, en l’état, de vous adresser à Lui pour relever la tête et repartir. Vous avez tort ! A chaque instant et jusqu’au dernier moment, Dieu veut être pour vous ce Père qui vous accueille dans votre indignité. Tous les jours, plusieurs fois par jour, je reviens à Lui dans ce sentiment. Il ne m’a jamais fermé la porte, mais m’a toujours assuré de Sa grâce et de Son pardon. Bien sûr, Il veut travailler en profondeur pour que les changements opérés dans ma vie le soient de façon durable. Mais Dieu n’est ni du genre à se décourager facilement, encore moins de celui qui abandonne en cours de route un travail commencé. Sa volonté de triompher de nous, des orientations mauvaises de notre nature, dépasse de loin la nôtre ! C’est là notre espoir ! C’est là notre salut ! A bon entendeur, bon départ pour 2007 !


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

dimanche 24 décembre 2006

Noël : fête de la lumière


NOËL, FETE DE LA LUMIERE

Même si la vraie signification de Noël se perd, une chose demeure dans l’esprit collectif : Noël est la fête de la lumière. Guirlandes, bougies, vitrines décorées et illuminées en témoignent largement. Noël n’est pas la fête de la lumière pour rien. Elle correspond sur le plan du calendrier aux premiers jour du solstice d’hiver. C’est le moment dans l’hémisphère Nord où le jour commence à s’allonger. Petit à petit, la nuit cède le pas au jour et les ténèbres à la lumière. Cependant Noël n’est pas la fête de la lumière que pour des raisons d’ordre saisonnier. L’événement principal que l’on célèbre à Noël est en rapport direct avec un récit rapporté par la Bible. Celui de la venue dans ce monde de Jésus-Christ. Ce soir-là, 5 lumières particulières brillèrent dans la nuit de Noël.

LES 5 LUMIERES DE LA NUIT DE NOËL

1ère lumière : celle d’une étoile dans la nuit (1)

Une étoile a une double utilité. Elle sert à éclairer notre terre la nuit. Elle est aussi un signe, dit la Bible, qui marque les époques, les jours et les années (2). Une étoile nouvelle ne passe pas inaperçue. Présage d’un événement inhabituel, elle interpella des astrologues orientaux. Tacite, Suétone et Josèphe affirment qu’à l’époque une grande attente se manifestait dans la région où ils vivaient pour un grand roi qui devait apparaître en Israël. Les mages voulurent en avoir le cœur net. Ils se mirent en route suivant l’étoile qui, miraculeusement, leur indiquait le chemin (3) Leurs pas les conduisirent à Jérusalem, puis jusqu’à une étable sordide de Bethléem

L’étoile est-elle la lumière principale de la nuit de Noël ? Elle est un signe ! Une lumière, certes ! Mais froide, distante, insuffisante pour chasser toutes les ténèbres. Elle montre un chemin. Mais elle est temporaire, fugitive. Elle brille jusqu’à l’arrivée du soleil qui l’éclipse complètement. Ce soleil, les mages l’ont rencontré. La suite du récit nous le fera découvrir.

2ème lumière : celle d’un feu dans la nuit

C’est le feu du foyer qu’entretenaient les bergers, gardant leurs troupeaux, sur les hauteurs de la ville (4). Une lumière beaucoup plus proche, plus chaleureuse que la première. Une lumière qui rassemble, réunit, invite au partage, à l’amitié. N’est-ce pas justement cela le temps de Noël ? Un moment où l’on se retrouve le soir en famille, entre amis pour passer un bon moment ensemble !

Pourtant, chose étrange, les bergers vont abandonner le feu. Quelque chose de plus fort que la camaraderie va les pousser à se rendre au même endroit que les mages. Certes, le feu de l’amitié est une bonne chose. Mais, s’il n’est pas constamment entretenu, on sait ce qu’il en advient. Il dépérit puis il meurt. Et s’il existait une autre chaleur, plus intense, plus durable ? Les bergers l’ont rencontré ce soir-là. La suite du récit nous la fera aussi connaître !

3ème lumière : celle de l’éclat de l’or apporté par les mages (5)

Cadeau somptueux offert à un bambin ! C’est une belle lumière désirée et convoitée par beaucoup le soir de Noël ! Mais elle a un inconvénient de taille : son prix ! Combien faut-il mettre, dépenser le soir de Noël, pour être à la hauteur, ne pas décevoir ! Quel éclat à mon cadeau à côté de celui reçu par mon frère, mon voisin ou mon copain !

Non ! Si la fête de Noël est uniquement celle des cadeaux, elle n’en vaut pas la peine. Il se trouve même qu’elle est la fête la plus injuste et la plus cruelle. Interrogeons les SDF ! Demandons leur ce qu’ils pensent de l’or, l’argent et tout le luxe étalé dans nos vitrines. Tous nous dirons la même chose : « Si Noël, c’est cela, c’est la fête la plus triste qui soit ! » A quand la fête gratuite et pour tous ? La suite du récit nous le dira.

4ème lumière : celle de l’éclat des anges rencontrant les bergers (6)

Aimez-vous les chorales ? La nuit de Noël, un chœur extraordinaire se fit entendre la nuit. Des anges, créatures célestes, se réunirent ensemble pour chanter aux terriens un hymne, porteur d’une magnifique nouvelle. Leur joie rayonnante, leur éclat étaient si merveilleux que ce chant ne fut jamais oublié par ceux qui l’entendirent. Repris encore aujourd’hui, il est chanté dans de nombreuses églises le soir de Noël.

Mais ce chant, d’où vient-il ? Qui peut l’interpréter ? Les habitants du ciel, dit la Bible ! Les paroles des chants qu’on entend habituellement sur terre sont en comparaison si terne… Mais se peut-il que la joie du ciel puisse être communiqué aux habitants de la terre ? Si oui comment ? La suite du récit nous l’apprendra !

5ème lumière : la vraie lumière de Noël :

Elle n’a ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards (7). Pourtant, dit la Bible, c’est sur elle que l’étoile conduisant les mages s’arrêtera. Sa mission remplie, elle disparaîtra. C’est vers elle que les bergers, quittant le brasier qui les réchauffait, se rendront. Ils ne le regretteront pas. C’est pour elle que le brillant de l’or scintillera ! Rien n’est trop précieux pour les mages l’admirant ! C’est au sujet d’elle enfin que les anges composeront leur hymne ! Il n’y a dans le ciel aucune autre source de joie !

Cette lumière porte un nom : Jésus. Elle n’est pas comme l’étoile, froide, distante, fugitive. C’est pour qui l’accueille un soleil qui réchauffe le cœur. Pas comme un feu de joie passager : une source de chaleur bienfaisante et de bonheur permanent. On ne doit pas, comme les mages, venir avec de l’or pour l’acquérir. Elle est gratuite, accessible, à la portée de tous. Le cadeau de la bonté et de la générosité de Dieu pour vous comme pour moi. Il suffit d’ouvrir son cœur pour la recevoir. Elle n’est pas réservée à une élite, comme les anges seulement. Elle est offerte à tous, aux plus bas tombés comme au meilleur, ou qui pense l’être. Avec Lui, Jésus, ce n’est pas la terre qui va vers le ciel. C’est le ciel qui s’offre à la terre. Ne voulez-vous pas, ce jour de Noël, Le recevoir ?

(1) Matthieu 2,2
(2) Genèse 1,14
(3) Matthieu 2,9
(4) Luc 2,8
(5) Matthieu 2,11
(6) Luc 2,9
(7) Esaïe 53,2

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

lundi 18 décembre 2006

Suivez la bonne étoile !


ERRORSCOPE

Ce n’est pas dans les étoiles
Que tu trouveras ta voie
Ta voie n’est pas tracée dans la voie lactée
Ce n’est pas dans les étoiles
Que tu trouveras ta voie
Ce n’est pas là que tu la trouveras.

Que dis-tu quand le VERSEAU
Vient te verser de son eau,
Et quand les frères GEMEAUX
Te tapotent dans le dos ?
Prends le TAUREAU par les cornes !
Ose dire au CAPRICORNE
A la VIERGE, au SAGITTAIRE :
Il est sage de vous taire.

N’attends pas de ton POISSON
La réponse à tes questions.
Ne mets pas ta confiance
Dans une fausse BALANCE.
Méfie-toi quand le SCORPION
Fait son nid dans ta maison
Lui, et son ami CANCER ?
Ils ont tout vraiment pour plaire.

Quand tu suis ton horoscope
C’est ton destin que tu dopes
Ne lis pas ces prédictions
Quand tu sais que c’est bidon !
N’oublie pas que le LION
Aime les esprits moutons !
Ne te fie pas au BELIER
Suis plutôt… le Bon Berger !

© Francis Schneider


Il n’y a pas de place pour le doute ou l’interrogation. La Bible classe nettement et sans nuance l’astrologie parmi les sciences occultes, sciences toutes honnies par Dieu. « Qu’on ne trouve chez toi, dit Dieu à Moïse à l’intention d’Israël, personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu (allusion à des rites païens dans lesquels se pratiquaient les sacrifices humains), personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel. »[1]

Une seule fois cependant, Dieu s’est servi d’une étoile pour amener des chercheurs de lumière et de vérité vers Celui qui les incarnait par excellence. Dans son livre « La vie de Jésus-Christ », James Stalker nous donne une explication de ce fait étrange. « Membres de classes érudites, les mages d’Orient étaient dépositaires de la science, de la philosophie, des mystères religieux et de la pratique médicale des pays de l’autre côté de l’Euphrate. Tacite, Suétone et Josèphe nous disent que dans les régions d’où ils venaient, se manifestait alors une grande attente pour un grand roi qui devait apparaître en Juda. Nous savons aussi par les calculs de l’astronome Képler qu’à cette même époque on pouvait voir dans les cieux une brillante étoile temporaire. Or les mages qui étudiaient avec ferveur l’astrologie, croyaient que tout phénomène peu ordinaire dans les cieux était le signe de quelque évènement remarquable sur la terre ; il est aussi bien possible qu’en reliant l’apparition de cette étoile qu’ils ne peuvent manquer d’avoir examinée soigneusement, à l’attente dont parlent les historiens anciens, ils aient été conduits vers l’ouest pour voir si celle-ci était réalisée. Mais ils peuvent aussi avoir été éveillés par un besoin plus profond auquel Dieu lui-même répondit. Si leurs recherches commencèrent par la curiosité scientifique et la spéculation, Dieu les conduisit jusqu’à la vérité parfaite… Leur visite était une prophétie, celle du monde païen qui accueillerait la doctrine du salut et apporterait ses richesses, ses talents, sa science et sa philosophie, pour les déposer aux pieds de Son Sauveur. »[2]

Vous aussi, comme les mages, ne vous trompez pas. Suivre les astres risque de vous conduire au désastre. Suivez plutôt la bonne étoile, celle fugitive et temporaire, qui pâlit puis s’efface lorsque, comme le soleil, parait la vraie lumière. Oui, dit Jésus, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.[3] L’avez-vous ?



[1] Deutéronome, chapitre 18, versets 10 à 12
[2] La vie de Jésus-Christ : James Stalker Editions CLC 1974 pages 15 et 16
[3] Evangile selon jean, chapitre 8 verset 12



Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

lundi 11 décembre 2006

Un nouveau programme !


Un client (C) téléphone un jour à un magasin d’informatique pour obtenir de l’aide.

L’employé (E) répond : Oui ! Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ?


C : J’ai trouvé un logiciel appelé AMOUR, mais je ne sais pas comment il fonctionne. Pouvez-vous m’aider ?

E : Bien sûr ! Mais je ne le ferai pas à votre place. Je vais le faire avec vous. Il suffit que vous suiviez mes instructions[1] et cela ira. D’accord ?

C : Allons-y ! Mais je vous préviens : je ne m’y connais pas beaucoup en informatique. Bon, je suis prêt. Par où faut-il commencer ?

E : Le premier pas consiste à ouvrir l’icône CŒUR. L’avez-vous trouvé ?

C : Oui, voilà ! Oh ! Mais il y a plein de programmes qui tournent là dedans. Est-ce qu’on peut installer AMOUR pendant qu’ils continuent ?

E : Quels noms ont ces programmes ?

C : Un petit instant, je regarde :
BLESSURES DU PASSE.EXE
COLERE.EXE.
RESSENTIMENT.EXE.
EGOISME. EXE tournent en ce moment.
Je vois qu’il y en a aussi beaucoup d’autres en sommeil[2]

E : OK !
AMOUR effacera automatiquement BLESSURES DU PASSE.EXE. de votre système d’exploitation actuel. Il se peut qu’il reste présent dans votre disque dur, mais il n’affectera plus d’autres programmes.
Quant aux autres programmes, vous devez les désactiver, car ils empêchent l’installation correcte d’AMOUR. Voulez-vous les arrêter maintenant ? Sans votre accord, rien ne peut se faire !
[3]

C : Je suis habitué à ces programmes. Je ne sais pas comment les arrêter. Pouvez-vous me le dire ?

E : Avec plaisir ! Allez au menu DEMARRER et activez PARDON.EXE[4]. C’est un programme qui a le pouvoir d’effacer[5] tout ce qui est contraire à AMOUR. Vous en avez besoin pour qu’AMOUR s’installe. Allez-y !

C : OK !. Ca y est ! AMOUR a commencé à s’installer automatiquement ! Est-ce normal ?

E : Oui ! Vous aurez bientôt un message disant qu’AMOUR sera actif aussi longtemps que votre icône CŒUR restera éclairé. Avez-vous ce message ?

C : Oui ! Je l’ai ! Est-ce que l’installation est finie ?

E : Oui ! Ce que vous avez est le programme de base. Mais AMOUR ne donne pas son plein rendement en fonctionnant seul. Vous devez maintenant vous connecter à d’autres CŒURS pour recevoir DES MISES A JOUR. Il faut vous mettre en réseau avec d’autres qui fonctionnent sur ce programme.

C : Ca y est ! Je suis en réseau avec deux autres personnes ! Ouaaaouh ! Elles ont déjà beaucoup travaillé avec AMOUR[6] ! Qu’est ce que je reçois ! Un magnifique papier peint SOURIRE.COM Ca change du truc tout gris qui était toujours là quand j’ouvrais mon ordi[7] ! Il y a aussi un message de BIENVENUE.COM, un autre d’APPRECIATION.COM une invitation à recevoir gratuitement le programme AMITIE.COM. Il y a plein de nouveaux fichiers qui s’activent… C’est super le programme AMOUR. ET dire que je l’ai reçu gratuitement…

E : Une dernière chose ! Il se peut qu’avec le temps, AMOUR se bloque. Vous recevrez alors un message de ce type : PROGRAMME NON ACTIF EN COMPOSANTS INTERNES. Cela signifie qu’un autre programme a bloqué l’exécution d’AMOUR. Identifiez ce programme qui fait obstacle et exécutez PARDON.EXE aussi souvent que nécessaire. AMOUR repartira et sera de nouveau actif.

C : Super ! Il n’y a pas besoin d’être un pro pour comprendre. Même un enfant y arriverait !

E : Satisfait ?

C : Et comment ! Merci pour votre aide !

E : Pas de quoi ! Je suis là pour ça !

[1] Jésus dit : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et accablés, vous qui êtes déprimés, parce que vous ployez sous un fardeau trop lourd, et je vous donnerai du repos. Acceptez de vous laissez diriger par moi et mettez-vous à mon école, car, de tout mon cœur, je suis doux et humble : Matthieu 11,28-29

[2] Jésus dit : C’est du cœur des hommes que viennent les mauvaises pensées : l’envie de donner libre cours aux instincts sexuels, de voler, de tuer, de commettre des adultères, de dépouiller les autres, de les tromper, de se laisser aller sans pudeur à des actes immoraux, de s’approprier les biens d’autrui, de dire du mal d’eux et de se croire meilleur que tous ; bref, de céder à toutes les folies que conçoit un cœur déréglé : Marc 7,21-22

[3] Jésus dit : Si vous ne vous repentez pas et si vous ne changez pas de conduite, vous périrez tous.. ; Luc 13,5
[4] Jésus dit : Celui qui pense avoir peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d’amour : Luc 7,47

[5] La Bible dit : Si nous reconnaissons que nous avons péché et que nous avouons nos fautes, nous pouvons nous fier à Dieu : il agira selon ce qu’il a promis et ce qui est juste : il nous pardonnera nos péché et nous purifiera de tout ce qui n’est pas juste : 1ère épître de Jean chapitre 1 verset 9

[6] Jésus dit : La marque par laquelle tous les hommes pourront reconnaître si vous êtes mes vrais disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres : Evangile selon Jean, chapitre 13 verset 35

[7] Si quelqu’un entre en communion vivante avec Christ, il devient un homme nouveau, il est recréé. L’ancien état est dépassé, ce qu’il était autrefois a disparu, la nouvelle création a déjà commencé. Voici : tout est devenu nouveau : 2ème épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 5 verset 17


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mardi 5 décembre 2006

Village de Noël de Saint-Quentin




Faites-vous plaisir tout en faisant du bien aux autres !


Venez nombreux nous retrouver sur le village de Noël de Saint-Quentin dans le chalet du Commerce Equitable du samedi 9 au dimanche 24 Décembre inclus !


Avec ses 47 chalets, ses 700 sapins, ses deux patinoires en véritable glace, sa piste de ski de fond, sa piste de luge, son marché de Noël et les nombreuses animations qui ponctuent les 4 semaines que dure le Village, cette manifestation remporte un vif succès chez les petits comme chez les grands.
Joyeux Noël dès à présent à tous !

mardi 28 novembre 2006

Du rouge sur la croix


Du rouge sur la croix !

C’est le titre du film présenté récemment par la télévision suisse sur la vie d’Henry Dunant, fondateur de la Croix-Rouge. Interviewé par des journalistes sur la raison des libertés qu’il a prise à l’égard de l’histoire réelle d’Henry Dunand, le réalisateur du film a répondu : « J’ai mis de côté volontairement la foi chrétienne qui animait Henry Dunant pour ne pas entraver la portée du message. » Cette façon d’agir, de dénaturer les faits pour les rendre publiquement corrects, m’amène à me poser plusieurs questions. Est-ce vraiment rendre hommage à un homme que de taire volontairement la motivation essentielle qui était au cœur de son entreprise ? L’hommage soi-disant rendu à Henry Dunant à travers le film ne serait-il pas plutôt perçu par lui comme un affront ? On s’insurge avec raison contre le révisionnisme, pratique qui consiste à remettre en cause des faits pour la simple raison qu’ils nous dérangent (exemple : le génocide des juifs par les nazis lors de la seconde guerre mondiale). Mais n’est-ce pas également agir de la sorte que d’adapter les faits qui se rapportent à une vie pour la présenter sous le jour qui nous convient ? « Celui qui proclame la vérité révèle ce qui est juste, dit la Bible, mais le témoin mensonger dénature les faits. »[1]

N’en déplaise à Dominique Othenin-Girard, réalisateur de ce film, Henry Dunant n’était pas un simple humaniste romantique. Cet homme se sentait inspiré par Dieu dans son action et ne s’en cachait pas. Dans une lettre écrite en 1852, il dira : « Nous voulons proclamer dans le monde cette grande vérité que tous les disciples de Jésus qui trouvent en lui leur seul refuge, leur unique justification devant Dieu, ne forment qu’une seule et unique famille spirituelle. » Outre le fait qu’il fonda la Croix-Rouge et reçut le premier, le prix Nobel de la Paix, Henry Dunant fut en son temps l’un des fondateurs de l’Alliance Universelle des Unions chrétiennes de jeunes gens, mouvement à caractère évangélique très marqué.

Adaptation pour convenance…

Cette façon de dénaturer les faits ou d’adapter l’histoire pour la faire coller à ce que l’on a envie d’entendre n’est pas propre qu’ici, au cas d’Henry Dunant. Elle concerne également et largement le Modèle dont Henry Dunant s’est inspiré pour entreprendre l’œuvre de sa vie : Jésus-Christ. Personnage historique, nul ne peut, mis à part quelques irréductibles, nier son existence. Mais Jésus-Christ, manifestement, dérange. On veut bien faire de lui l’homme de bien le plus grand que la terre ait porté, mais de là à lui reconnaître l’identité de Fils de Dieu sous laquelle la Bible le présente… Mais, comme le dit le philosophe C.S Lewis, « c’est justement là la chose à ne pas dire. Un homme qui ne serait qu’un homme et qui tiendrait les propos que tenait Jésus ne serait pas un grand professeur de morale. Ce serait soit un fou – tel l’individu affirmant qu’il est un œuf poché – soit le démon des enfers. Il vous faut choisir : ou bien cet homme était et reste le Fils de Dieu, ou bien il ne fut rien d’autre qu’un aliéné ou pire encore. Vous pouvez l’enfermer comme fou, lui cracher au visage et le tuer comme un démon ; ou, au contraire, vous jeter à ses pieds et l’appeler Seigneur et Dieu. Mais ne vous laissez pas entraîner à favoriser ce non-sens, à savoir qu’il est un grand maître issu de l’humanité. Jésus ne nous a pas laissé le choix. Il n’a pas eu cette intention. »[2]

Oui ! Le christianisme sans Jésus-Christ n’est qu’une coquille vide. C’est seulement si nous recevons l’Evangile dans les termes dans lesquels il nous a été annoncé à l’origine qu’il a la puissance de nous transformer. Jésus n’est pas d’abord venu pour régler le problème de la misère dans le monde, mais celui du péché, origine de toutes les misères. Il n’est pas d’abord venu pour nous montrer comment bien vivre ensemble, mais pour rendre possible la réconciliation entre Dieu et nous. La plus grande œuvre qu’il ait accomplie ne l’a pas été de son vivant, mais au moment de sa mort, suivie de sa résurrection. En pensant à lui, n’oubliez pas la chose la plus importante le concernant : la croix rouge de son sang versé pour votre salut !



[1] Proverbes 12,17
[2] C S Lewis : Les fondements du christianisme Editions LLB page 66


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jeudi 23 novembre 2006

L'Histoire est un labyrinthe


Courrier adressé au journal l’Express et paru dans l’édition de cette semaine à la page Forum des lecteurs. Sujet : la sortie du livre de Jacques Attali : Brève histoire de l’avenir (Fayard)

Pasteur, lecteur de la Bible depuis trente ans, je ne sais pas si M. Attali la lit, mais son scénario épouse étrangement les annonces prophétiques de l’Apocalypse concernant le futur du monde et la période finale de l’Histoire. La Bible parle d’un hyperempire constitué de 10 nations dominantes, conduit par un dictateur qu’elle surnomme « la Bête ».[1]Elle place l’épicentre des évènements mondiaux à Jérusalem, comme Jacques Attali le fait. L’apôtre Paul précise même que ce dictateur aura l ‘audace d’aller s’asseoir dans le Temple (sans doute reconstruit) en se faisant passer pour Dieu[2]. La Bible parle aussi d’un système économique où les nano-technologies joueront un rôle central. Tous les hommes porteront sur eux une marque numérique (le fameux 666) et ne pourront rien acheter, ni vendre sans elle[3]. Une seule chose qui soit discutable : M Attali situe ces évènements à l’horizon 2050 ; or, il est possible que l’accélération des évènements pousse à ce qu’ils se produisent plus tôt. Si l’Express commente les infos d’hier, la Bible annonce celles de demain…



[1] Apocalypse chapitre 13, verset 13
[2] 2ème épitre aux thessoloniciens, chapitre 2, verset 4
[3] Apocalypse, chapitre 13, verset 17



Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

mercredi 22 novembre 2006

ECCE HOMO 2





La famille de Jésus

Le témoignage des Evangiles sur l’enfance de Jésus est succinct. Contrairement à une idée reçue, il n’est pas resté enfant unique dans le foyer de Marie et Joseph. Alors que Jésus enseigne à Nazareth, ses contemporains s’étonnent : « D ‘où tient-il cette sagesse et le pouvoir d’accomplir ses miracles ? N’est-il pas le fils du charpentier ? N’est-il pas le fils de Marie, et le frère de Jacques, Joseph, Simon et Jude ! Ses sœurs ne vivent-elles pas toutes parmi nous ? D’où a-t-il reçu tout cela ? »[1] Jésus a donc au moins quatre frères et deux sœurs. Faire de Marie une femme définitivement vierge est :

Culturellement inacceptable

Quel sens le mariage de Marie et Joseph a-t-il sans la possibilité de fonder une famille ? La Bible dit : « Des fils : voilà bien l’héritage que donne l’Eternel, oui, des enfants sont une récompense. »[2] Dans la culture juive de l’époque de Jésus, une famille nombreuse est signe de bénédiction. Que Marie, choisie par Dieu pour porter son Fils, devienne mère de beaucoup d’enfants, n’est qu’un juste retour des choses.

Bibliquement incorrect

L’évangéliste Matthieu est précis. Marie est bien vierge lorsque Jésus est conçu en elle. Elle le restera jusqu’à sa naissance. Troublé par la grossesse de sa fiancée, Joseph reçoit en songe la visite d’un ange qui le rassure sur l’origine de ce qui se passe en Marie. « A son réveil, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait commandé : Joseph prit sa fiancée pour femme. Mais il n’eut pas de relations conjugales avant qu’elle ait mis au monde un fils, auquel il donna le nom de Jésus. »[3]

Il y a quelque chose d’injuste à imaginer que Dieu exige de Marie et Joseph, légalement mariés, de rester indéfiniment vierges. Jusqu’où, dans l’expression de son amour pour sa femme, Joseph a-t-il le droit d’aller ? Lui est-il permis de l’embrasser ? Peut-il la caresser ? Que doit-il faire de ses désirs d’homme ? Pourquoi Dieu insiste-t-il tant auprès de Joseph pour qu’il épouse Marie si, par la suite, il lui interdit de s’unir à elle ? Dieu donne toujours plus qu’il ne demande. Il ne peut exiger pareille chose du couple qu’il a choisi comme foyer d’accueil pour son Fils.

Historiquement en voie d’être infirmé

Plus que tout autre discipline, l’archéologie a contribué à crédibiliser la Bible. Des dizaines de découvertes ont permis d’exhumer des documents confirmant l’exactitude de nombreux récits concernant des lieux, des civilisations ou des personnages dont la Bible parle. La dernière trouvaille en date est celle de l’ossuaire de Jacques. En novembre 2002, André Lemaire, directeur d’études à l’Ecole pratique de la Sorbonne, annonce une nouvelle stupéfiante : la découverte d’un ossuaire du 1er siècle portant l’inscription suivante en langue araméenne : « Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus. » Elle serait, selon les spécialistes, la première preuve épigraphique de l’existence du Christ et de son lien de parenté direct avec Jacques. Le débat fait rage. L’inscription est-elle authentique ou un rajout tardif ?

Pour les lecteurs honnêtes de la Bible, cette découverte n’est pas nécessaire. Elle confirme cependant un texte écrit par Paul : « Ce n’est que trois ans plus tard que je suis allé à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, chez qui je suis resté quinze jours. A part lui et Jacques, le frère du Seigneur, je n’ai rencontré aucun apôtre. »[4]

Les années secrètes

Luc, l’auteur grec d’un Evangile, a le souci du détail et de l’exactitude historique. La période de l’enfance étant la plus secrète de la vie de Jésus, il fait des recherches et s’informe de tout depuis les origines Aucun miracle, aucun fait surnaturel ne marque cette période. La croissance de Jésus est intérieure et silencieuse. « Le petit enfant grandissait et se développait. Il était plein de sagesse, et la grâce de Dieu reposait sur lui », écrit Luc.[5]

Qui souhaite un bouleau adulte dans son jardin n’aura pas à attendre longtemps. Qui désire un chêne devra faire preuve de patience. La croissance est plus lente. Mais la solidité et la longévité du chêne ne sont pas comparables avec celles du bouleau. Jésus est de la race du chêne.

On s’étonne de l’impact de la vie et de l’enseignement de Jésus jusque dans notre siècle. Il n’a jamais écrit un livre, et cependant aucune bibliothèque ne pourrait contenir les livres écrits à son sujet. Il n’a jamais composé un cantique, et pourtant le nombre de mélodies dont il est aujourd’hui le thème est tel que tous les compositeurs réunis ne sauraient l’égaler. Il n’a jamais appris ni exercé la médecine, mais qui pourrait dire le nombre de cœurs brisés par la souffrance qui, depuis 20 siècles, ont trouvé auprès de lui la guérison ? Il n’a jamais commandé une armée, ni enrôlé un soldat, et pourtant aucun chef n’a levé plus de volontaires que lui… Pourtant, la vie publique de Jésus, commencée à trente ans, ne durera que trois ans. Jésus illustre le principe de Dieu selon lequel la formation d’un outil compte au moins autant que son utilisation. Les années secrètes de la vie de Jésus sont celles de sa préparation en vue de l’œuvre de sa vie.

Les frères et sœurs naturels de Jésus

Quel type de relations Jésus a-t-il avec ses frères et sœurs ? Si les Evangiles sont muets sur la période de l’enfance, ils précisent que ses frères, à l’âge adulte, ne croient pas en lui. Ils ne manquent pas de le lui montrer.

L’évangéliste Marc rapporte un fait précis à ce sujet. Pour avoir accompli plusieurs miracles, Jésus est devenu populaire. Il draine des foules de plus en plus nombreuses. Suivis partout, Jésus et ses disciples n’ont même plus le temps de manger. « Quand les membres de sa famille l’apprirent, ils vinrent pour le ramener de force avec eux. Ils disaient en effet : Il est devenu fou. »[6]

Manifestement, le baromètre des relations familiales n’est pas au beau fixe. Sa famille est dépassée par le phénomène Jésus ! Elle craint peut-être que les choses tournent mal. Assez de croix sont dressées sur les routes de Judée pour savoir comment Rome traite les agitateurs. Et puis, l’honneur familial est en jeu. A cause de la réputation d’une personne, il y a des noms de famille difficile à porter. Jacques, Joseph, Simon et Jude n’ont pas envie d’être affublés du sobriquet « frère d’un fanatique ».

Le miracle de la foi se produira pourtant ! Au moment où Jésus est crucifié, seule Marie, sa mère, est présente. Mais après sa résurrection, ses frères la rejoignent. Ils feront partie, avec les apôtres, du premier groupe qui témoigne publiquement du retour à la vie du Fils de Dieu. Jacques et Jude, deux frères de Jésus, écriront chacun une lettre intégrée au Nouveau Testament, seconde partie de la Bible. Nul doute que leur adhésion à la foi en Jésus, Fils de Dieu, donne un poids particulier à la validité du témoignage rendu à ce grand frère auquel ils ne croyaient pas.

[1] Evangile selon Matthieu, chapitre 13, versets 54-56
[2] Psaume 127, verset 3
[3] Evangile selon Matthieu, chapitre 1, versets 24-25
[4] Epître aux Galates, chapitre 1, versets 18 et 19
[5] Evangile selon Luc, chapitre 2, verset 40
[6] Evangile selon Marc, chapitre 3 verset 21



Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

mercredi 15 novembre 2006

ECCE HOMO 1


Qui est Jésus ?

Dans notre France du 21éme siècle, nul doute que la réponse à cette question taraude peu de gens. Jésus a sans doute existé, pense-t-on, mais c’est un personnage du passé. Si Jésus a eu ses heures de gloire dans l’histoire, il n’est plus d’actualité. Place doit être faite à de nouveaux penseurs, de nouvelles idées…

Pour rejeter un modèle, encore faudrait-il avoir les moyens de la comparaison. Or, Jésus est si éclectique, un tel mélange de simplicité et de complexité, d’humanité et de divinité, de similarités avec nous et de différences, qu’aucun personnage dans l’histoire, si haut en couleur soit-il, je l’affirme, ne l’égale. Affublé de toutes les étiquettes possibles, Jésus reste inclassable.

Ce que je vous propose ici, et dans les billets suivants, est d’essayer de décrypter un peu qui est Jésus. Il faut l’avouer dès le départ : une telle aventure, un tel défi s’avèrent d’ores et déjà voués à l’échec. Faire le tour de la personne du Christ, c’est comme faire avec une barque le tour d’un océan. Jean, qui était un proche de Jésus, termine le livre qu’il a écrit sur lui (l’Evangile) en disant : Jésus a encore fait beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, le monde même, j’imagine, ne pourrait contenir les livres qu’on écrirait. Encore moins, évidemment, mon blog…

Jésus : le signe de Dieu

Sept siècles, avant la naissance de Jésus, le prophète Esaïe est porteur d’une annonce incroyable : « Le Seigneur vous donnera lui-même un signe : voici la jeune fille sera enceinte et elle enfantera un fils. » Derrière ces mots, 3 réalités s’affirment, toutes aussi insolites l’une que l’autre :

Jésus, le Fils de Dieu, naît d’une femme

Il n’est pas comme E.T, l’extraterrestre sorti d’un vaisseau spatial ou parachuté du ciel sur la terre. Certes, il vient d’en haut. Mais, pour venir dans ce monde, il ne prend pas de raccourci. Il emprunte la même route que nous. Il est formé dans le secret du ventre d’une femme. Puis, il naît et apprend à vivre comme tous les enfants du monde.

Un homme n’est pas adulte du jour au lendemain ! Jésus ne le sera pas non plus ! Il passe par toutes les mêmes étapes de croissance que nous. C’est sur le tas et non dans les livres que Jésus va découvrir la condition humaine. D’origine sociale modeste, Jésus n’aura jamais les avantages d’une haute instruction ou d’une éducation distinguée. Cependant, des évènements incroyables vont se produire lors de sa naissance. Juste pour se prosterner devant lui, des savants, à la nouvelle de sa venue, parcourront des milliers de kilomètres. Par crainte de perdre son trône, un roi organisera une sorte de solution finale : l’extermination pure et simple de tous les enfants nés à la même époque dans la même contrée. « Le visage d’Hérode le meurtrier considérant l’enfant avec haine était une sombre prophétie de la manière dont les puissances de ce monde devaient le persécuter et retrancher sa vie de la terre : James Stalker. »

Jésus, le Fils de Dieu, naît d’une femme encore vierge

Marie est la mère de Jésus. Joseph n’est que son père adoptif. Le témoignage de Luc, l’historien ayant entrepris des recherches exactes depuis le début des évènements qui entourent la naissance de Jésus, est formel. C’est avant leur union que Marie s’est trouvé enceinte… sans aucune intervention humaine.

On a depuis beaucoup ricané sur le sujet. Accepter, en dehors de toute relation sexuelle, qu’un être humain naisse directement de Dieu… semble un peu gros pour être cru. Je douterais moi aussi si la suite de la vie de Jésus ne démontrait en tous points sa différence fondamentale de nature avec nous.

Jésus, le Fils de Dieu, naît d’une femme encore vierge, mais déjà fiancée

Ce choix de Dieu ne paraît pas très judicieux. A l’époque, les fiançailles sont beaucoup plus sérieuses qu’aujourd’hui. Une dot est payée par le futur mari au père de la fiancée. Les futurs époux, liés par contrat, sont considérés par les familles comme déjà mariés. Toute infidélité équivaut à un adultère et peut entraîner, selon la loi en vigueur, la peine de mort. Le risque pris par Marie, en acceptant de porter Jésus est significatif. Pour Jésus, elle doit être prête à sacrifier l’amour de Joseph, son avenir avec lui… et sa réputation.

La personnalité de Joseph ajoute un plus à la crédibilité du récit. Homme droit, il est déchiré à la nouvelle de la grossesse de sa bien-aimée. Il aime trop Marie pour lui porter préjudice… mais il ne peut poursuivre la relation avec elle. La mort dans l’âme, il doit se résoudre à rompre dans la plus grande dignité.

Il faudra un miracle pour que Joseph croie Marie. Dieu n’est pas un voleur de bonheur. La vérité connue, le secret qui va sceller leur union sera plus fort que toutes les pressions qui pourraient les séparer. Non ! « la corde à trois brins ne se rompt pas vite ! »

Jésus, un SDF

C’est dans une mangeoire que Jésus commence sa vie ! Marie aurait bien voulu le mettre dans un berceau, mais, dit l’Evangile, à l’endroit où il se trouve à Bethléem, l’auberge est comble. Seule l’étable est disponible. Pas de place pour Jésus !

Pas de place ! Un problème qui se répète tout au long de sa vie. Etonnant, en effet, le nombre d’endroits d’où on voudra l’expulser, de lieux où il se retirera pour sa sécurité. Dissident, Jésus se plie aux aléas d’une vie itinérante souvent forcée. Il n’hésite pas à dire à un candidat disciple potentiel : « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas un endroit où reposer sa tête. »

Comme un SDF, Jésus n’a rien à lui. Ici, ce sont des amis qui l’assistent de leurs biens. Là, il emprunte un bateau pour s’adresser à la foule. Plus tard, un anonyme lui ouvre sa maison pour l’accueillir pour son dernier repas. Même l’âne sur lequel il est monté pour entrer à Jérusalem lui est prêté. La pauvreté matérielle de Jésus contraste puissament avec sa richesse spirituelle.

Jésus finira entre le ciel d’où il vient et la terre où il est venu, abandonné de Dieu et rejeté par les hommes. Il sera enseveli dans une tombe préparée pour un autre. Venu pauvrement, pauvrement il quittera ce monde. Il n’y avait pas de place pour lui. En trouvera-t-il une dans votre cœur ?

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

mercredi 8 novembre 2006

Incarnation

Un naturaliste s'était passionné pour une fourmilière. Chaque jour, le savant passait des heures courbé à étudier le quotidien complexe de ces fourmis. Il les connaissait si bien qu'il ressentait pour eux une vive sympathie. Un jour, le naturaliste vit arriver un bulldozer. Il en comprit immédiatement la raison. Une nouvelle route était en construction. Elle allait passer à l'endroit même ou se trouvait la fourmilière.
Paniqué, notre homme réfléchit longuement pour trouver une solution. Il pensa à édifier une clôture. C'était inutile : le bulldozer n'en tiendrait pas compte. Par poignées, il se mit à ramasser les fourmis pour les déplacer un peu plus loin. Elles ne comprirent pas son geste. En colère, elles l'attaquèrent pour le piquer.
Il pensa, bouleversé : "Si seulement je pouvais leur dire quel danger les menace ! J'aimerais tant qu'elles sachent que je suis leur ami! Une mort programmée les attend! L'idéal serait que, tout en restant un homme, je devienne fourmi. Avec ma conscience d'homme, je garderais le contrôle de la situation. Devenu fourmi, je pourrais communiquer avec elles. Certes, je devrais changer de dimensions, accepter certaines limites! Mais l'enjeu n'en vaut-il pas le sacrifice?"
Communication

Assurément, le XXIème siècle est celui de la communication. Téléphones portables, internet, satellites... : tout est fait pour relier les hommes entre eux. Si quelqu'un inventait le moyen de se connecter à Dieu, il ferait fortune. J'imagine le nombre de questions qui afflueraient de la terre vers le ciel : Dieu, qui es-tu ? A quoi ressembles-tu ? Que fais-tu de ton temps ? Que comprends-tu de ce que nous vivons ? Même si Dieu répondait par écran interposé, rien ne remplacerait une rencontre personnelle avec lui! "Oh! si tu déchirais le ciel et si tu en descendais!" soupirait un prophète d'autrefois.

Je vous propose dans mes prochains articles une rencontre. Avec Jésus, un homme unique! Quatre récits permettent de faire sa connaissance : les Evangiles. L'exposé qu'ils font à son sujet est proprement éblouissant. En lui, affirme-t-il, Dieu s'est incarné. Soucieux de notre sort "le Grand Naturaliste" est descendu dans la fourmilière du monde. Par Jésus, Dieu se connecte à l'humanité pour se révéler... et répondre à toutes les questions que l'homme se pose sur lui. Faite connaissance avec Jésus ! tous les siècles proclament qu'entre les fils de l'homme, il n'en est pas né de plus grand que lui !

Extrait de mon livre "le Grand visiteur" : demandez et vous recevrez !

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

vendredi 3 novembre 2006

Fondamental 4 : Pistes pour bien interpréter la Bible


Suite à l’article intitulé « Fondamental 2 : Dieu parle », un de mes lecteurs pose la question immédiate à cette affirmation. Si Dieu parle, comment se fait-il qu’il y ait, parmi ceux qui lisent ses paroles, tant d’interprétations différentes de ce qu’Il dit ? Le problème vient-il d’une mauvaise qualité de communication de la part de l’émetteur (Dieu) ou de brouillage perturbant la capacité de réception du récepteur (l’homme) ? Il ne m’est pas possible dans le cadre de cet article de répondre de manière exhaustive à la question. Partant cependant du principe formulé dans les deux précédents articles (Dieu parle et a la capacité de communiquer de façon verbale avec nous ; Dieu parle au travers d’un Livre, la Bible, dont la constitution et l’histoire prouvent l’inspiration), nous allons ici aborder 5 règles nécessaires à suivre en tant que récepteur, afin d’être le plus en phase possible avec l’intention de l’émetteur et comprendre son message.

1er principe : lisez la Bible avec un esprit ouvert

On ne peut s’approcher d’un livre du poids de la Bible comme on s’approche d’un roman ou d’une BD. D’une part, parce que la Bible a des prétentions supérieures à tout autre ouvrage : elle affirme être l’expression de ce que Dieu dit. D’autre part, parce que la Bible n’est pas faite pour nous amuser ou nous distraire, mais pour s’adresser à notre conscience.

Lire la Bible avec un esprit réceptif implique donc, en premier lieu, le fait d’abandonner ses préjugés et ses à-priori sur elle. C’est se mettre d’abord à l’écoute du texte et se poser la question de savoir ce qu’il a à me dire… quand bien même ce que je découvre bouscule et dérange. Jésus, en son temps, a prévenu ses disciples de l’attitude à adopter vis-à-vis de ceux qui ne manifestent aucun respect envers le message dont ils étaient porteurs : « Ne donnez pas ce qui est sacré aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les cochons, de peur qu’ils ne les piétinent et ne se retournent contre vous pour vous lacérer.[1] »

Dans notre société saturée d’informations, qui a perdu à la fois le sens du sacré et celui de la mesure (on passe d’un instant à l’autre d’une pub pour la « bouffe » à un reportage sur la famine au Darfour), le nivellement des valeurs est le premier obstacle à l’attitude d’écoute et de respect qu’exige l’approche du texte biblique.

2ème principe : lisez la Bible… sans être trop pressé

Avez-vous déjà travaillé à la réalisation d’un puzzle ? Plus les pièces sont nombreuses, plus il vous faudra de temps pour constituer une vision cohérente de l’ensemble. La lecture de la Bible produit le même résultat. Petit à petit, alors que vous lisez, vous commencez à comprendre la trame du message caché dans ses pages. Les liens entre les différentes parties du livre apparaissent. Vous comprenez alors que la Bible est un tout indissociable qui a un centre : Jésus-Christ, et un objectif : votre adoption dans la famille de Dieu.

Par sa taille, la Bible peut décourager. Mais, sachez qu’il vous suffit d’un quart d’heure par jour et de la lecture de deux à trois chapitres pour la finir… en un an !

3ème principe : lisez la Bible… en allant du simple au compliqué

Le théorème de Thalés n’est pas pour les enfants de maternelle, mais pour les collégiens. Avant d’aborder des concepts élaborés, nous devons tous commencer par ce qui est simple. Or, je tiens à le dire ici ! La Bible est, pour ce qui est essentiel, un livre simple, sans détour. L’un des plus gros mensonges de l’histoire de l’Eglise catholique a été de faire croire que la Bible n’était pas à la portée du commun des mortels. Qu’il fallait l’aide d’une personne autorisée pour la comprendre. La raison de ce complot, visant à confisquer la connaissance de la Bible, est évidente. En rendant le peuple dépendant du clergé, l’église assurait pour des siècles son hégémonie sur les âmes. Il faudra toute la révolte d’un Luther pour que la Bible soit de nouveau mise à la portée de toutes les mains… en attendant qu’elle le soit pour toutes les bourses.

N’ayez pas peur de ne pas comprendre la Bible ! Des milliers de gens, parmi les plus simples, la lisent tous les jours dans le monde et y trouvent inspiration, force et consolation ! Vous aussi pouvez faire l’expérience qui est la leur !

4ème principe : appropriez-vous ce que vous comprenez

Si vous avez faim, il ne vous servirait à rien de lire un livre entier sur la fabrication du pain ou sa consistance… si, à un certain moment, vous ne décidez pas de manger du pain. Il en est ainsi de la Bible. « La foi, dit l’apôtre Paul, vient de ce que l’on entend de la parole du Christ. »[2] L’illustration simple suivante vous aidera à comprendre ce que Paul veut dire ici !

Imaginez que, jusqu’à ce jour, vous n’ayez jamais entendu parler de la Poste et de ses services. Or un jour, en vous promenant dans la rue, vous voyez une personne mettre une lettre dans une boîte jaune. Intriguée, vous lui demandez ce qu’elle fait. Elle vous explique alors qu’elle envoie une lettre à une tante qui habite à 300 kms. Voyant que vous venez de la lune, la personne vous explique alors comment fonctionne le service postal. Elle vous montre le préposé qui, justement, passe par là. Elle vous explique comment envoyer une lettre : où écrire l’adresse, comment se procurer un timbre… Petit à petit, vous comprenez ! Ce qui vous semblait pure folie devient alors du domaine du possible. Sans autre preuve que le témoignage qui vous est rendu, vous décidez de passer à l’acte. Vous écrivez une lettre à un ami très éloigné et, par la foi (sur la base d’une conviction qui engendre la confiance), vous mettez à votre tour votre lettre dans la boîte postale jaune dans la rue. Voue êtes devenus un croyant (en la Poste) et un pratiquant !

C’est là ce que veut produire en vous le témoignage rendu par la Bible à Dieu et à Jésus-Christ. Il a comme objet de susciter votre foi… et de vous conduire à vous approprier les promesses qui y sont liées.

5ème principe (facultatif) : commencez par le Nouveau Testament

La Bible comprend deux parties : l’Ancien Testament composé de 39 livres écrits avant la venue de Jésus-Christ et le Nouveau Testament (27 livres) écrits par les proches de Jésus : Ses disciples immédiats. L’Ancien Testament a comme objet, entre autre, de préparer la venue du Christ. Le Nouveau Testament commence par les 4 Evangiles, racontant les actes de Jésus et rapportant ses discours. Puis il se poursuit par les actes des apôtres couvrant environ les 30 premières années de la communauté chrétienne. Il comporte de nombreuses lettres (ou épîtres) écrits par les disciples proches et immédiats de Jésus et se termine par l’Apocalypse qui est une révélation du triomphe final de Jésus-Christ. Pour votre confort, les textes bibliques se divisent en chapitre et versets. Ils permettent à tout lecteur de se repérer dans les livres.

Pour conclure, je vous invite à relever ce défi ! Isolez-vous dans un endroit où vous ne serez pas dérangé : ni télé, ni portable… Ouvrez votre Bible en commençant par les Evangiles. Dans votre cœur, dites à Dieu : «Dieu, je ne te connais pas ! je ne suis même pas sûr que Tu existes ! Mais je veux lire la Bible ! Si Tu veux me dire quelque chose, parle-moi à travers ce que je vais lire ! Montre-moi qui Tu es ! » Oui ! C'est en s'éprouvant que la Bible se prouve! Avant d’interpréter la Bible, laissez la Bible interpréter votre vie !

C’est ainsi, qu’il y a un peu plus de 30 ans, j’ai commencé à lire la Bible. Depuis, je ne me suis plus arrêté. A l’instar de l’apôtre Pierre s'adressant à Jésus, je peux dire aujourd'hui avec assurance : « Seigneur, à qui irai-je ? C’est Toi qui a les paroles de la vie éternelle ! Je suis convaincu, je sais que Tu es le Christ, le Saint de Dieu ! »[3]
P.S : Si vous n'avez pas de Bible, écrivez-moi... ou cliquez sur les mots suivants : Bible gratuite

[1] Evangile selon Matthieu, chapitre 7 verset 6
[2] Epitre de Paul aux Romains, chapitre 10 verset 17
[3] Actes des apôtres, chapitre 6 verset 68 et 69


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

mardi 24 octobre 2006

Fondamental 3 : la Bible, le Livre inspiré




Un mode de révélation choisi

Parce qu’il a créé des êtres libres, c’est-à-dire, à l’origine capables de se déterminer eux-mêmes, Dieu a choisi pour se faire connaître, non la voie autoritaire, mais celle du témoignage qui suscite la foi. Autrement dit, Dieu ne s’intéresse en rien à s’imposer de telle manière qu’il ne soit pas possible autrement, pour les hommes qu’Il a créés, de Le reconnaître et de se soumettre à Lui. C’est pourquoi Sa révélation reste voilée et c’est comme à tâtons que l’homme doit Le chercher pour Le trouver. La qualité de base pour entreprendre une telle recherche est l’honnêteté et l’amour de la vérité. Quelqu’un a dit très justement que, dans la Bible, se trouve suffisamment de lumière pour ceux qui veulent voir, mais aussi suffisamment d’obscurité pour ceux qui ne le veulent pas.

Preuves de l'inspiration

Pour le chrétien, l’ensemble des données de la Révélation, ces indications que Dieu a données de Lui-même ont été consignées dans la Bible. La question se pose donc ici : en quoi la Bible est-elle un témoignage suffisamment fiable pour être crue et prise comme la Parole historique de Dieu ? Quelles preuves donne-t-elle de son caractère unique par rapport aux autres livres dits sacrés ? A ces questions, les réponses abondent ! Je ne peux pas ici les recenser toutes, ni toutes les développer. Mais des ouvrages considérables ont été écrits sur le sujet et, si cela vous dit, je peux vous en fournir quelques-uns.

a) La Bible est unique quant à la façon avec laquelle elle a été composée. La Bible est ainsi une bibliothèque de 66 livres, écrits dans une période de 15 siècles par au moins 40 auteurs différents. Aucun autre livre n’a été composé de la même manière. Malgré ce laps de temps très long, la Bible possède une unité interne extraordinaire. A tel point que celui qui la lit n’a pas l’impression de passer d’une époque à une autre, ou d’un auteur à un autre, mais a l’impression de lire un seul livre écrit par une seule personne. C’est ce miracle qu’on appelle l’inspiration.

b) La Bible est unique par la façon avec laquelle ses auteurs s’expriment. Plus de 6 000 fois, il est écrit dans la Bible : Ainsi parle l’Eternel. Tous les auteurs qui écrivent sont formels. Ce n’est pas leurs propres pensées qu’ils transmettent, mais la révélation qu’ils ont reçue de Dieu. Leur intégrité comme le prix que la plupart d’entre eux ont payé pour cela ne permet pas de douter de leur honnêteté. Ce qu’ils ont transmis d’ailleurs les ont souvent dépassé. Imaginez la tête d' Esaïe lorsque sept siècles auparavant l'évènement, il doit écrire que le Messie naîtrait d’une jeune fille vierge...

c) La Bible est le champion toute catégorie des livres dits prophétiques. On est loin ici d’un Nostradamus et de son langage énigmatique. Quand la Bible annonce quelque chose, elle le fait de façon précise, vérifiable, incontestable. Ainsi, près de 300 annonces, datant au minimum de 4 siècles avant sa venue et pour certaines à plus de 1 000 ans, émaillent le discours des prophètes au sujet du Christ. Le taux de réalisation des prophéties n’est pas de 50 ou de 70%, mais de 100%. La Bible n’a pas fini de parler. Le dernier de ses livres, l’Apocalypse, nous parle des temps de la fin. On y parle de gouvernement mondial, de système économique basé sur le numérique, du retour d’Israël dans ses terres, du problème que ce retour posera au monde jusqu’à la fin, d’un rejet de plus en plus massif du témoignage rendu par la Bible, etc…

d) La Bible est à la fois le livre qui a été le plus persécuté et le plus interdit et le livre le plus traduit et le plus vendu au monde. Les valeurs qu’il a véhiculés, les œuvres qu’il a suscitées, les vies qu’il a orientées sont incalculables. Il n’est pas étonnant que des systèmes religieux de toutes sortes se soient opposés à lui (y compris parmi ceux qui s’en réclament). Car la Bible est comme le fil d’aplomb du maçon : elle ne varie pas et ne s’adapte pas aux intérêts changeants des hommes. Elle exprime pour tous les temps la vérité de Dieu, telle qu’Il a voulu la définir. Elle n’est pas pour autant rétrograde, mais, au contraire, d’une stupéfiante actualité et souvent même bien en avance dans certaines idées à ce que les hommes ont réalisé plus tard. Victor Hugo disait de la Bible : "Il y a un livre qui contient toute la sagesse humaine, éclairée par toute la sagesse divine, un livre que la génération du peuple appelle Le Livre, la Bible. Ensemencez les villages d’Evangiles, une Bible par cabane. Aucun autre livre au monde n’a le même poids que la Bible. "

e) Aucun autre livre n’est sur le plan historique aussi fiable que la Bible. C’est la Bible qui, souvent, a guidé les recherches des archéologues sur les sites dont elle parle. Alors que nous ne possédons que 10 exemplaires de la Guerre des Gaules de César (c’est un exemple), datant de 9 siècles, on a retrouvé environ 2 000 manuscrits de l’Ancien Testament et entre 4 et 5 000 du Nouveau testament, dont certains remontent au 1er siècle. La comparaison des manuscrits a prouvé le soin particulier mis par les copistes pour retranscrire les textes. Chaque lettre était chiffrée et chaque livre était comptabilisé. Lorsqu’on n’arrivait pas au total voulu, on ne cherchait pas l’erreur, on jetait le manuscrit. Les découvertes des manuscrits de la mer Morte à Qumran, nous ont fait faire un saut de près de 900 ans en arrière par rapport aux manuscrits les plus anciens retrouvés jusque là. A une époque où l’on remettait beaucoup en question la fiabilité de la transmission du Livre, la vérification a fait taire toutes les critiques.

Je pourrais poursuivre, mais ne veut pas lasser. Ma conclusion est que la Bible donne toutes les preuves externes et internes qu’elle est la Parole soufflée de Dieu, Jésus-Christ étant quant à Lui la Parole incarnée. L’une ne va pas sans l’autre.

mercredi 18 octobre 2006

Fondamental 2 : Dieu parle !



Dieu parle !

Quelle surprise ! Si Dieu parle, que dit-il ? A l’heure de la campagne présidentielle, nous sommes parfois si avides de connaître le point de vue des candidats potentiels. Imaginez l’audience du JT ce soir si, à son ouverture, PPDA annonçait en scoop l’interview… de Dieu. Ses propos, c’est certain, feraient demain « la une » de tous les journaux (y compris l'Humanité). Mais ne fabulons pas ! Avec les moyens de communication moderne, si Dieu parlait, cela se saurait ! Impossible d’entendre la voix de Dieu ? Pas si sûr…

Si Dieu parle, il faut dire que nous ne Lui facilitons pas la tâche ! Notre terre est remplie de tant de bruits et le silence est une denrée si rare ! Comment Dieu peut-Il se faire entendre au milieu d’un tel vacarme ? Si Dieu parle, nous n’avons de toutes façons pas le temps de L’écouter. Ecouter demande de s’arrêter, de se concentrer. Or, on préfère pour la plupart « le prêt-à-penser » que la réflexion qui pousse à la remise en question…

Dieu peut parler : Il est bien trop loin de nous pour entrer dans nos préoccupations. Que comprend-il à notre monde ? Que sait-il du stress, des souffrances et des soucis qui nous assaillent chaque jour. Il n’a pas de problème d’enfants malades ou rebelles, de fin de mois difficiles, de chômage… Même si la parole de Dieu nous parvenait, pourrait-elle nous aider ? Ne serait-elle pas théorique, inapproprié, abstraite, étrangère à nos réalités quotidiennes ?

Dieu parle… comme vous et moi !

Dieu parle. Est-ce si extraordinaire ? « Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas ? Celui qui a formé l’œil ne regarderait-il pas ? » questionne la Bible.[1] Celui qui nous a donné le langage ne s’exprimerait-il pas ? Pourquoi refuser d’accorder au Créateur les capacités de Sa créature ! Une œuvre surpasse-t-elle son auteur ? Oui, Dieu parle : c’est une évidence naturelle et raisonnable.

Dieu parle… de différentes manières

Dieu parle . Tantôt d’une manière, tantôt d’une autre.[2] Le bien qu’Il nous fait en est le premier témoignage. Généreusement, Il dispense du ciel les pluies et les saisons fertiles, en nous donnant la nourriture en abondance et en remplissant notre cœur de joie.[3]

Par la douleur aussi, Dieu s’adresse à nous. Notre fragilité rend parfois la voix de Dieu perceptible et précise. Sa Parole se fait alors pressante, tout à coup insistante : « Que fais-tu de ta vie ? Où te mène-t-elle ? Prends tu le temps pour l’essentiel ? »

Oui, Dieu parle ! mais accordons-nous à Ses interpellations toute l’attention qu’elles méritent ?

Dieu parle… en se révélant

Dieu a parlé. Il a fait pour nous un prodige. Sa Parole s’est incarnée. Devenue homme, elle a habité parmi nous[4]. Sous le nom de Jésus-Christ de Nazareth, elle allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’emprise du Mal[5]. Ceux qui ont bénéficié de son influence en ont témoigné : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ![6]

Oui, Dieu parle ! Et Sa Parole n’est ni trop compliquée, ni trop abstraite. Au contraire ! Elle est la parole « d’un homme avec tout le cœur de Dieu, et d’un Dieu avec tout le corps d’un homme. »[7] Parce qu’elle a revêtu l’habit de la chair, la Parole de Dieu est capable, par expérience, de comprendre ce que nous vivons. Elle seule peut calmer nos angoisses. Toutes nos angoisses !

Dieu parle… en nous écrivant

Dieu parle. Par un livre qu’Il a Lui-même inspiré : la Bible. Par elle, Il met à notre portée la connaissance des choses vraies et éternelles. « Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu » dit l'apôtre Paul[8]. Le prochain article de cette série aura pour objet de vous donner des raisons de le croire. Mais sachez déjà que vous n’êtes pas voué au silence de l’incertitude. Dieu parle.. et Il veut que vous sachiez avec précision ce qu’Il a à vous dire… et à vous offrir !

[1] La Bible : Psaume 94 v 9
[2] La Bible : Livre de Job, ch 33 v 14
[3] La Bible : Livre des Actes ch 14 v 17
[4] La Bible : Evangile selon Jean ch 1 v 14
[5] La Bible : Livre des Actes ch 10 v 38
[6] La Bible : Evangile selon jean, ch 7 v 46
[7] Francis Schneider dit Paco
[8] La Bible : 2ème lettre à Timothée ch 3 v 16

jeudi 12 octobre 2006

Fondamental 1 : Dieu existe-t-il ?



Dieu existe-t-Il ?

La Bible ne pose jamais la question, ni ne cherche jamais à y répondre. Pour elle, c’est une évidence aussi logique que l’existence du soleil ou de la lune. Seul celui qui a perdu le bon sens peut dire : Dieu n’existe pas, dit la Bible. Mis à part Jésus-Christ, qui en est la preuve ultime, la Bible donne deux raisons majeures à l’évidence selon laquelle Dieu existe :

a) l’existence de Dieu se constate à l’œil nu quand on la considère dans ses ouvrages. Ayant l’univers organisé sous les yeux, l’infiniment petit comme l’infiniment grand, la Bible dit qu’il faut être fou pour considérer que ce chef d’œuvre d’intelligence, d’harmonie et de beauté procède uniquement du hasard. Un ami très cher, qui est maintenant décédé, a exprimé cette évidence dans une formule résumant bien la contradiction qu’est l’athéisme pour un homme raisonnable : il faut, disait-il, beaucoup de foi pour être athée. Il sous-entendait par là que, sur la simple base de la loi des probabilités, le saut dans le vide est beaucoup plus grand pour quiconque déclare que ce que nous avons sous les yeux (et nous-mêmes) est le résultat d’un accident plutôt que le produit d’une Intelligence.

Considérons qu’il n’existe pas deux créatures totalement identiques, pas un seul cristal de neige, pas un insecte, etc… et nous toucherons un tout petit peu au prodige créateur de Dieu. Rappelons-nous avec quel ordre fonctionne le simple système solaire auquel nous appartenons : que la terre tourne un peu plus ou un peu moins vite que ce qu’elle fait depuis des millénaires et nous sommes instantanément anéantis ; qu’elle se rapproche un peu plus du soleil et nous mourrons tout aussi vite. Une double pensée devrait nous animer face à ce que nous avons sous les yeux et qui parle avec tant de force de la puissance et de la sagesse de Dieu : humilité (nous sommes bien peu de choses) et reconnaissance ( nous sommes dans une telle dépendance de Sa volonté). « L’univers m ‘embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger, disait Voltaire ».

Qu’une certaine forme de science ne veuille pas prendre en compte l’idée de l’existence de Dieu ne doit pas nous étonner. Il est intéressant que l’évolutionnisme trouve surtout ses défenseurs chez ceux qui, à la base, ont adopté le postulat de l’athéisme, postulat qui les arrange tant. Mais tous les scientifiques de haut niveau ne pensent pas ainsi, loin s’en faut… même si, en France, Dieu, comme les chiens pour les supermarchés, est prié de rester gentiment à la porte des laboratoires. Rappelons-nous que le but de la science est de nous dire comment nous fonctionnons ; elle ne pourra jamais répondre à la question du pourquoi, qui est du ressort de la foi !

b) l’évidence de l’existence de Dieu se constate ensuite par la réalité de la loi morale qui, de manière innée, habite en tout homme. De même qu’il n’y a pas d’horloge sans horloger, il n’y a pas de loi sans législateur. Ainsi le fait même que, dans la vie de chacun, la notion du mal et du bien existe, implique à elle seule qu’il y ait quelque part Quelqu’un à qui, de manière ultime et absolue, nous avons à rendre compte.

Il est d’ailleurs notoire que, sans aucune éducation, ni instruction, les préceptes définis par la loi de Dieu (les dix commandements) en ce qui concerne la relation avec autrui tombent sous le sens. Cette loi du bien et du mal est si fortement ancrée en nous que personne ne peux, même sans pouvoir dire pourquoi, faire le mal sans qu’aussitôt en lui une voix s’adresse à lui pour le reprendre sur son attitude.

On peut certes faire taire cette voix qui parle au travers de notre conscience, ou modifier les paramètres au travers desquels elle s’exprime. On le réussit fort bien par l’endoctrinement (les nazis tuaient sans se sentir coupables) ou encore par une sorte d’émoussement (puisque la majorité le fait, pourquoi pas moi ?). Notre société occidentale humaniste, qui justifie en les légalisant n’importe quel comportement, est passée maître dans l’art de la manipulation de la conscience. Il n’empêche que les absolus demeurent et qu’un jour, tel un boomerang, il faut s’attendre à ce que la réalité nous revienne en pleine face avec une force décuplée (le chaos et la désespérance de nos sociétés post-chrétienne, qui ont fait du relativisme et de la liberté de penser de chacun leur principe moteur, en sont une sombre démonstration). Car, au bout du compte, fussions-nous des millions à la nier, la Réalité (qui a Dieu pour coeur) finira toujours par s’imposer !

samedi 7 octobre 2006

Les racines oubliées de la laïcité


POUR UNE LAICITE INTELLIGENTE !

UNE LOI CENTENAIRE !

Le 9 décembre 2005 a été commémoré un peu partout en France le centenaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. Fruit de luttes acharnées, cette loi a pour objet de séparer l’exercice du pouvoir politique du pouvoir religieux dans notre pays. Elle indique clairement qu’en aucun cas, ni d’aucune manière, le religieux n’a à pénétrer le politique pour l’influencer, et vice-versa. Elle garantit en outre à tout citoyen la liberté de culte. Tout français est, depuis, libre d’adhérer à la religion ou à la foi qu’il désire.

CAUSES ANCIENNES DE LA LOI !

Pourquoi une telle loi fut-elle nécessaire dans notre pays ? Pendant de nombreux siècles, l’histoire le dit, la France est un pays catholique. Marchant main dans la main, la royauté et l’Eglise combattent avec force tous ceux qui pensent autrement que par Rome. De profonds mouvements vont changer la donne. Au XVIème siècle naît, sous l’impulsion de Martin Luther en Allemagne et de Jean Calvin (de Noyon) en France, la Réforme protestante. Elle dénonce, entre autres, les abus de pouvoir du catholicisme et ses faux enseignements par rapport à la Bible. Accueillie dans de nombreux pays, la Réforme est violemment combattue en France. Huit guerres religieuses et civiles se succèdent. Sous l’instigation de Catherine de Médicis, régente du royaume, a lieu, dans la nuit du 24 au 25 août 1572, le massacre de la Saint-Barthélémy. L’Amiral Gaspard de Coligny, chef des protestants et défenseur en 1557 de la ville de Saint-Quentin contre les espagnols, est assassiné. Perdant leur droit civil, des dizaines de milliers de protestants s’exilent : un désastre économique pour le royaume…

L’intransigeance politique du royaume ne peut résister longtemps aux coups de boutoir des avancées nouvelles. La Bible, déjà mise à la portée du peuple grâce à l’imprimerie de Gutenberg (elle est le premier livre qu’il imprime), est traduite en langues nationales. Le catholicisme doit renoncer à sa prétention d’être le canal et le gardien uniques de la connaissance religieuse. En 1598, Henry IV promulgue l’Edit de Nantes, édit de tolérance religieuse. La liberté de culte des protestants sera de courte durée. Sous l’influence de ses proches, Louis XIV, en 1685, révoque l’Edit, estimant qu’il n’y a plus de protestants en France…

PREMICES DE LIBERTE

Avec le siècle des Lumières, les encyclopédistes, dont notamment Voltaire, dénoncent l’injustice et la folie de la persécution des protestants. La plupart des penseurs de l’époque réclament une autre manière de gouverner que le despotisme. Suite à la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, naît la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen. Charte de liberté, elle déclare dans son article 10 : « Nul ne sera inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu qu’elles ne troublent pas l’ordre public. » Il faudra cependant attendre le Concordat de Napoléon pour, qu’officiellement, trois cultes soient reconnus en France : catholique, protestant et israélite.

9 DECEMBRE 1905

C’est le gouvernement d’Emile Loubet qui fera voter la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. Nous sommes alors en pleine « affaire Dreyfus », officier israélite faussement accusé d’espionnage. Dans un virulent pamphlet intitulé « J’accuse », Emile Zola défend Dreyfus contre ses accusateurs qui comprennent, entre autres, la majorité du clergé catholique. Aristide Briand se fait alors, à la chambre des députés, le porte-parole du gouvernement de l’époque. La loi est votée. Il est temps de mettre un terme au lien privilégié entre le pouvoir et l’Eglise romaine. Protestants et israélites se réjouissent. Forcée, l’Eglise catholique, lentement, se soumet…

LE PRINCIPE DE LAÏCITE

Si le mot laïcité est relativement récent, son principe est, contrairement à des idées reçues, déjà présent dans l’Evangile de Jésus-Christ. Plusieurs de ses propos le soulignent. Face au pouvoir religieux de son temps, Il ordonne de « rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Jésus s’oppose fortement au mélange des genres. Le royaume qu’Il est venu inaugurer n’a aucune ambition politique. Il est intérieur, spirituel. S’il influence les comportements, c’est toujours suite à une adhésion personnelle à son message. « Si quelqu’un veut me suivre… déclare Jésus ».

Tous les lecteurs fidèles de la Bible ne peuvent qu’adhérer au principe de la laïcité, esprit de la loi du 9 Décembre 1905. Car, être laïc ne signifie en rien être athée ou systématiquement anti-religieux. La laïcité est un principe qui permet la séparation des sphères respectives, non l’interdiction par le politique de l’expression des croyances religieuses. La Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’homme et des Libertés fondamentales, signée par la France, le précise dans son article 10 : « L’expression religieuse doit être libre et garantie par les autorités de notre pays. Elle ne peut être restreinte à la sphère privée ou à l’espace cultuel. » Autrement dit, comme il est légitime en France de louer des salles publiques pour des meetings d’ordre politique, autant il devrait être possible de le faire pour des réunions à caractère religieux.

Rappelons enfin que partout où il y a dictature politique, le principe de laïcité est aboli. Un aspect peu connu du nazisme est sa volonté d’étatiser l’église et de réduire l’expression de la foi à la sphère uniquement privée. D’un autre côté, des millions de croyants seront envoyés dans les goulags de l’ancienne Union soviétique pour ne jamais en revenir. « Une peuple qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir ! » a dit Jacques Delors. Puisse ne pas être oublié le sang versé par ceux qui ont payé si chèrement le droit à notre liberté d’expression et de conscience.



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mercredi 4 octobre 2006

Haro sur la liberté d'expression !

Carton jaune pour le Courrier Picard ! Objet : l'article caricatural, mêlé d'erreurs, écrit suite à l'action entreprise par l'Association culturelle (et non cultuelle comme l'écrit le journal) les Gédéons, action qui consistait, après avoir informé les Renseignements Généraux et consulté le proviseur, à proposer aux jeunes étudiants du lycée Henri Martin de Saint-Quentin, de recevoir gratuitement ... un Nouveau Testament, 2ème partie de la Bible. Scandale ! Prosélytisme évident! Et voici que nos braves seniors, qui n'ont d'autre ambition que de mettre à la portée de nos jeunes le Livre des livres, best-seller mondial, méta-récit fondateur de notre civilisation occidentale, se voient taxer de "dragueurs" de jeunes les "forçant" à prendre le livre dit. Après tout, pourquoi les Gédéons font-ils une telle action ? La Bible n'est-elle pas dans toutes les librairies, toutes les bibliothèques ? Son étude ne fait-elle pas partie des traditions historiques inscrites dans le programme scolaire officiel ? N'est-elle pas le livre incontournable de notre culture ? Car qui peut comprendre Racine, Chateaubriand, Blaise Pascal et Victor Hugo, s'il n'a pas un minimum de culture biblique ? "Il y a un livre, disait ce dernier, qui contient toute la sagesse humaine, éclairée par toute la sagesse divine, un livre que la génération du peuple appelle LE LIVRE, LA BIBLE. Ensemencez les villages d'Evangiles. Une Bible par cabane." Oui! Priver les hommes de la Bible, c'est les priver de la pensée la plus haute et la plus profonde que l'humanité ait jamais produite ! Au moins une fois dans sa vie, c'est évident, il faut avoir lu la Bible !

Mais le problème n'est pas là ! La réaction journalistique ne témoigne-t-elle pas d'un problème récurrent bien français sur notre conception de la laïcité ? Une laïcité qui ne conçoit pas l'expression dans la sphère publique d'une vision du monde qui intègre l'idée de Dieu ! Car, pour beaucoup, être laïc en France ne veut pas dire autre chose... qu'être athée. C'est bien mal connaître l'histoire... et le cadre de la naissance de la loi séparant les Eglises et l'Etat!

Les prochains articles essayeront de démêler l'écheveau de cette jungle où se mêlent tant d'à prioris philosophiques qu'il est bien difficile pour le français moyen de s'y retrouver. Oui ! dans notre société moderne du XXIème siècle, tolérante, ouverte... on peut encore dresser des bûchers pour brûler ceux qui ont le malheur d'avoir des convictions ou de ne pas tout à fait penser comme les autres...


lundi 25 septembre 2006

La poésie de l'ancienne cellule

Protozoaire est mon nom, je ne suis qu'une simple cellule. Je suis désolé de ne pas avoir de preuve de mon commencement (peut-être est-ce mieux ainsi) quand loin dans le temps, à partir d'un peu de boue, je suis supposé avoir commencé les choses, dont VOUS ETES le terminus.
Pendant des siècles, je pensais que tout allait bien. Mais je devins insatisfait de mon état de simple cellule. Ma force d'âme, mon courage et mon cran me seraient de grand secours. J'établis mon but final : devenir un quadrupède.
Je dus m'y prendre pas à pas, et cela pendant des siècles. Mais cela n'était rien, car je savais que je deviendrais ce que je désirais. L'ambition monta en moi, dans la semi-viscosité de mon ébullition. Par un effort protozoaire, je devins un têtard.
Pendant je ne sais combien de millions d'années, je me tortillai en tout sens, encombré de ma queue stupide. Puis des nageoires commencèrent à me pousser; ou était-ce des pattes que j'eus ensuite? Vraiment, je ne m'en souviens plus. Avec l'évolution au poste de contrôle, vous ne savez pas ce que vous obtiendrez!
Un autre million d'années passa (ou bien était-ce trois ou quatre?). Puis je bondis de ma petite mare, et jaillis sur le rivage. (Mais s'il vous plaît ne m'embarrassez pas avec des questions comme celle-ci : "Comment avez-vous changé vos branchies en poumons? Vous disiez que vous étiez un POISSON!")
Des années plus tard dans un prè, lors d'un matin préhistorique, je pris un grand élan, et me trouvai dans les airs. J'atterris dans la cime d'un arbre et continuai à évoluer, mais il y avait un problème que je ne semblais pas pouvoir résoudre.
Pouvais-je recoder mon ADN (Acide Désoxyribo-Nucléique) pour obtenir des dents, des poils et une queue? (Je devrais y parvenir pourtant. L'évolution ne doit pas échouer!) Mais je n'avais pas besoin de me hâter, tout ce que j'avais à faire était d'attendre quelques millions d'années ou plus, et tout irait bien.
Mon attente patiente porta beaucoup de fruits, et cela arriva immanquablement. Je devins un singe puant avec des dents, des poils et une queue. Comme tel, je me demandais parfois, alors que les siècles passaient si cette affaire de vivre comme un singe, pouvait être uniquement un accident.
C'était tellement amusant d'être un singe! J'aimais me balancer d'arbre en arbre, j'aimais mâcher des bananes et me gratter à cause des mouches! J'hurlais à tous mes congénères et baragouinais à la face de la lune. J'avais bien piètre idée que mes jours de liberté étaient comptés!
Des millions de longues années passèrent, et même un million encore. Et soudain, je remarquai que ma queue était douloureuse! Elle tomba et mes poils disparurent! Le vieux Darwin avait encore frappé! J'étais un joyeux singe, mais maintenant j'étais un homme!
Croiriez-vous que j'ai commencé juste avec un peu de boue, puis devint poisson, oiseau, singe et finalement VOUS? Cette théorie est, comme sont souvent les théories, plutôt hasardeuse et excentrique. La vérité cependant, est beaucoup moins complexe que vous ne le craignez...
Tiré de Homme ou singe Mr Darwin? Editions Vida
La probabilité pour que la vie soit le résultat d'un accident est comparable à la probabilité pour qu'un dictionnaire complet soit le résultat de l'explosion d'une imprimerie.