samedi 17 mai 2008

Le point d'équilibre de l'univers !


Souci d’unité

Jamais peut-être le souci d’unité ou d’unification du monde n’a été aussi présent dans l’histoire de l’humanité qu’en ce début du 21ème siècle. Ce souci, cette idée qui, cependant, ne date pas d’hier, est l’idéal clairement affiché par les tenants du nouvel ordre mondial. Au XVIIIème siècle déjà, le prussien Anarcharsis Cloots, auteur de " La révolution universelle ", disait : " L’humanité ou le genre humain ne vivra en paix que lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, une nation. " Plus proche de nous, le sociologue Herbert Marshall McLuhan théorisa cette idée par la métaphore du village global, un village mondial dont les parties connectées les unes aux autres forment un tout indissociable.

Souci légitime

A vue humaine, on comprend tout à fait ce souci d’unité et d’unification du monde. Les conflits, querelles, guerres incessantes qui font notre actualité journalière ne témoignent-ils pas du malheur que représente la division ? Les bénéfices du rapprochement des peuples entre eux sont irréfutables : coordination des moyens policiers, entente économique, solidarité humanitaire... Là où le refus (et la crainte) de l’autre persiste, là perdurent le trouble, la violence, la répression, l’inhumanité. Il apparaît, par la simple observation du monde, que celui-ci ne peut subsister que par l’unité. Imaginons un instant ce que serait notre univers si chaque galaxie, planète, était dotée d’une volonté propre lui donnant la liberté de s’affranchir de l’ordre du tout ! Le monde devenu un chaos indescriptible, il aurait été impossible à la vie de trouver un lieu présentant les conditions favorables à sa manifestation.

La question se pose cependant : comment, par quels moyens, par qui et sur quelles bases, l’unité, l’unification de l’humanité peut-elle se faire ? Cette question n’est pas banale. On peut même dire qu’elle constitue à elle seule tout l’enjeu de l’avenir du monde et des politiques menées, souvent à l’insu des peuples, par ceux qui détiennent à tout niveau les cordes du pouvoir.

Aux sources de la division

Pour régler la question de la division des peuples, de leur séparation et de leur incompréhension, une autre question se doit d’être posée. Où peut-on trouver un principe unificateur suffisamment puissant pour assurer cette unité rendant possible la paix et la concorde entre tous ? Pour y répondre, il faut se tourner, non vers l’avenir, mais vers le passé. Car c’est là, du fin fond des âges, que nous parvient l’explication, la raison de la division. Un principe unificateur existait à l’origine de l’humanité. Ce principe qui assurait l’équilibre de l’univers a été bafoué. L’équilibre perdu, l’univers est tombé et sa chute a entraîné de multiples fractionnements. D’où la nécessité de ne pas imaginer l’unité, mais de retrouver, de réintégrer l’univers sous l’autorité du principe unificateur premier… sous peine, l’illusion passée, d’aboutir à des divisions plus dramatiques encore, menant à la destruction !

Le principe unificateur premier

Le principe unificateur premier part d’un postulat. Ce postulat affirme que le monde, l’univers, l’homme n’est pas le produit de l’évolution ou du hasard, mais d’une création. Etre pensant, capable de former des projets, animé d’un sens inné de la justice, l’homme est le reflet de Celui qui l’a fait : une Personnalité dotée d’intelligence, faisant toutes choses pour un but, d’un sens inné de justice, qui aime l’ordre et combat le désordre. Chacun sait, dans la vie courante, que le constructeur d’une chose est plus grand que la chose elle-même. La chose peut témoigner du génie de son fabricant ; mais elle ne le dépassera jamais. Chacun sait aussi que, incompétent face au dérèglement de la chose qu’il possède, le recours le plus efficace est de faire appel à celui qui l’a conçu. Appliqué au plan de l’humanité, nous nous devons d’affirmer comme principe premier de sa restauration que seul le retour (et le recours) à la connaissance du savoir et de l’intelligence de son fabricant (ou Créateur), origine du projet de sa conception, peut sortir celle-ci du bourbier infernal dans laquelle elle s’enlise à cause de ses divisions.

Dieu : point d’équilibre de l’univers

Toutes réflexions faites, quel est le point de connaissance le plus important dont a besoin l’homme ? Sans hésitation aucune, je réponds : Dieu. Je ne développerai pas ce point. Mais l’histoire en témoigne largement. Le point de divergence le plus grand, en ce qui concerne les valeurs qui sont à l’origine des comportements, a sa source ici, dans la conviction que Dieu existe ou non. Si Dieu n’existe pas, chacun est son propre dieu et peut décider légitimement pour lui-même ce qui est bien ou mal. Chacun n’a à rendre compte qu’à lui-même. La force est donc à celui qui possède le pouvoir. Impossible dès lors d’envisager, autrement que par la contrainte et l’écrasement, une quelconque unité apaisée. Oui ! L’athéisme, le refus de Dieu est, en premier lieu, la mère de toutes les divisions !

Pour autant, le fait de croire en l’existence de Dieu, un Dieu Créateur, ne suffit pas à lui seul pour générer l’unité de manière automatique. Car rien n’est plus délicat, rien n’entraîne de conséquences plus dramatiques dans le comportement humain que le fait d’avoir une idée, une conception faussée, déséquilibrée de Dieu. D’où la nécessité, là aussi, de ne pas imaginer Dieu, mais d’aller à la source de ce qu’on peut, avec certitude, connaître de Lui.

Nécessité de la révélation

Suivant cette logique, la révélation apparaît, non comme la lubie d’illuminés, mais comme une nécessité. Dans les rapports humains, il ne nous vient même pas à l’esprit de contester le bien-fondé d’une telle idée. Il vous est impossible, à vous lecteurs, de connaître ce que je pense et croit si je ne vous le révélais. Toute connaissance de l’autre passe par une révélation, révélation dépendante de son bon vouloir. Or, depuis les temps anciens la révélation de Dieu nous est accessible. Elle n’est pas théorique, mais vérifiable, inscrite dans l’histoire et dans des faits qui, largement, ont déterminé et déterminent encore notre histoire. Leur témoignage nous a été transmis de générations en générations sous forme écrite. Les difficultés vécues par les porteurs de la flamme olympique ne sont rien en comparaison des combats, luttes, blessures subies, au long des siècles, par les porte flambeaux de la connaissance de Dieu. Mais la lumière est toujours là, plus présente que jamais, consignée dans un livre, indestructible témoin pour tous les temps : la Bible.

Suite de la réflexion au prochain billet
Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

1 commentaire:

Anonyme a dit…

dieux existe, j'en ai la preuve. Je ne croyais pas, jusqu'il y a peu j'étais agnostique mais depuis que je l'ai trouvé, tout ce bonheur que j'ai eu depuis...

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