samedi 30 août 2008

GPS


J’ai reçu en 2007 pour cadeau de Noël un GPS. Cette petite merveille de technologie a révolutionné mes déplacements. Plus de casse-tête désormais pour trouver sa route : le GPS travaille pour moi. Guidé par 3 satellites haut placés dans le ciel, il cherche pour mon confort l’itinéraire le plus rapide et, si je le souhaite, le moins onéreux. Le GPS m’a plusieurs fois surpris. Alors que je connaissais bien un certain itinéraire, il m’a conseillé de nouveaux chemins. Il ne s’est pas trompé. Le GPS ne m’impose qu’une seule chose : le croire sur parole. Je n’ai pas la preuve, avant de l’avoir cru, qu’il dit vrai. Ce n’est que lorsque, contre mes impressions parfois, je suis ses indications que je fais l’expérience qu’il sait ce qu’il dit.

Nous avons au ciel, sur le plan spirituel, un triple " satellite " sûr et certain pour nous guider dans la vie. Travaillant ensemble, Dieu (le Père, le Fils, le Saint-Esprit) nous a donné par la Bible accès à toutes les données possibles pour nous offrir le meilleur itinéraire possible. Sans doute peut-il arriver que ce que nous dit la Bible ne nous semble pas être le conseil le plus judicieux. Nous avons tort ! Pour se vérifier, la Bible demande d’être crue ! Plus nous la pratiquons, plus nous réalisons sa sagesse et sa justesse dans tout ce qu’elle dit ! Faites confiance à la Bible : elle est votre Guide le Plus Sûr (GPS) !


Jésus en Chine : partie 4




Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

mercredi 20 août 2008

Marie : Sémiramis repeinte

Résumé

Nous avons vu dans le billet précédent quel portrait les Evangiles font de Marie, la mère de Jésus. Nous avons découvert en Marie une femme simple, humble, prête au moment où Dieu se révéla à elle à entrer dans son projet. Nous avons aussi découvert au fil du temps les attitudes fluctuantes de Marie à l’égard de Jésus. Tantôt elle se montre à l’unisson avec Jésus, tantôt en pleine opposition. Marie nous est proche en ce qu’elle révèle dans son comportement bien des traits de caractère de la faiblesse humaine. Elle est pour nous la démonstration même que, bien que choisie par Dieu, ce n’est que lorsque nous sommes sous l’éclairage de l’Esprit de Dieu que nous comprenons les choses qui émanent de Lui. Equipée de sa seule intelligence, Marie ne pouvait comprendre Jésus. Il ne pouvait être pour elle, comme pour tous ceux qui veulent l’approcher sur cette base, qu’un mystère, voire une folie.

Alors que le portrait que nous avons de Marie par les Evangiles est le seul qui soit sûr, la tradition catholique a élevé Marie à des hauteurs de sainteté inimaginables. D’où vient cet écart flagrant entre la description si sobre et humaine de Marie dans les Evangiles et celle présentée à la foi des croyants de cette église ?

Genèse du culte de la Mère et de l’enfant

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le catholicisme qui, le premier, a introduit le culte de la Mère et de l’enfant. On en trouve en effet, sous des noms différents, la trace dans presque toutes les grandes civilisations antérieures au christianisme. Dans leur religion populaire, les Babyloniens adoraient par-dessus tout une mère déesse et son fils, représenté dans les tableaux et par des statues comme un petit enfant dans les bras de sa mère. De Babylone, le culte de la Mère et de l’Enfant se répandit jusqu’au bout du monde. En Egypte, la Mère et l’Enfant étaient adorés sous les noms d’Isis et d’Osiris. Dans l’Inde, même aujourd’hui, sous les noms d’Isi et Iswara. En Asie, c’est Cybèle et Deoius. Dans la Rome païenne, la Fortune et Jupiter Puer, ou Jupiter l’enfant. En Grèce, Cérès la grande Mère avec un nourrisson au sein, ou Irène, la déesse de la paix, avec l’enfant Plutus dans les bras. Même au Tibet, au Japon, en Chine, les missionnaires jésuites ont été surpris de trouver la contre-partie de la Madone et son enfant adorés aussi dévotement que dans la Rome papale. Shing Moo, la Sainte Mère des chinois était représentée avec un enfant dans les bras, entourée d’une gloire identique à celle qu’un artiste catholique romain rend à Marie.

Ce n’est pas pour rien que les historiens font remonter l’origine de ce culte à Babylone. En effet, c’est ici au temps de Nimrod, premier roi babylonien, que ce culte apparaît. Nimrod (ou Ninus) avait pour épouse Sémiramis. Or, la tradition rapporte que c’est elle qui eut la gloire de terminer les fortifications de Babylone, après que son mari soit sans doute décédé. Nimrod divinisé, son épouse le fut aussi. Sémiramis la première, comme Diane plus tard, fut adorée comme la Mère de tous les dieux. Sous ce nom, la déesse reine de Babylone devint presque un objet d’adoration universelle. La mère des dieux était adorée par les Perses, les Syriens, tous les rois d’Europe et d’Asie, avec les marques de la plus profonde vénération. Hérodote déclare même qu’en Egypte cette reine des cieux était la plus grande des divinités et celle qu’on adorait le plus.

Si la Mère représente Sémiramis, qui est l'enfant ? Il y a là une énigme qui n'a pas manqué, pendant longtemps, d'embarrasser les spécialistes de l'histoire ancienne. Car le fils que porte Sémiramis paraît avoir été son mari Nimrod (appelé aussi Ninus : le Fils), autrement dit le Père. Sémiramis est bien donc la Mère des dieux. Cette confusion de rapports entre la Mère, l'Epoux et le Fils se retrouve également dans la relation entre Isis et Osiris en Egypte, Osiris étant à la fois lui aussi époux et fils. Si Sémiramis porte l'Enfant, la signification est claire : elle atteste que, bien que mère, c'est du fils qu'elle tient toute sa gloire et tous ses titres à la déification. Etrange parallèle avec Marie, comme le montrera la suite de l'article.

Partout où le culte de la Mère déesse et de l'Enfant fut introduit, il exerça une fascination vraiment inouïe. Les Juifs même, au temps de Jérémie, furent si enivrés par ce culte que le prophète les prévint qu’il sera l’une des causes majeures de la colère de Dieu qui va se déverser sur le pays. A ses avertissements, sévères, le peuple répondra : " Nous ne t’obéirons en rien de ce que tu nous as dit au nom de l’Eternel, mais nous voulons agir comme l’a déclaré notre bouche, offrir de l’encens à la reine des cieux et lui faire des libations, comme nous l’avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem : Jérémie 44,15 ,à 17.

Marie, reine du ciel : la Sémiramis ancienne

Si l’on doute de cette affirmation, il suffit pour s’en convaincre de lire les textes même du Concile Œcuménique Vatican II. Voici, parmi d’autres énormités d’erreur sur le plan biblique, quelques affirmations tirées des déclarations faites à ce sujet :

"La Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à Son Fils, Seigneur des seigneurs… La bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Eglise sous les titres d’avocate, d’auxiliatrice, de secourable, de médiatrice, tout cela cependant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n’en résulte quant à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ. " Il faudra encore m’expliquer comment ce tour de passe-passe peut être réussi… Comment Marie peut être médiatrice sans que cela ne porte atteint à l’unique Médiateur qu’est le Christ entre les hommes et Dieu. Si nous n’avions pas ici la preuve d’une théologie jésuite…

Chronologie

Quoi que disent les écrits de Vatican II, Marie n’occupa pas, de loin, dès le début du christianisme la place qu’on lui donne aujourd’hui. Ce n’est que progressivement que ce culte s’éleva au point d’obscurcir celui rendu au Christ (il suffit de se rendre le 15 août, comme je l’ai fait à Poitiers en ce jour, dans une église catholique, pour voir les litanies incessantes adressées à Marie pour le salut des hommes).

Repères chronologiques :

- An 374 : Première mention dans une des lettres de l’évêque de Salamine, écrites pour s’opposer aux hérésies, de " Sainte Marie, la toujours vierge…

- An 392 : le pape Sirice écrit à Anysius de Thessalonique qui croyait que Marie avait eu d’autres enfants après Jésus : Jamais le Seigneur n’aurait choisi de naître d’une Vierge, s’il avait jugé qu’elle serait si peu continente qu’elle souillerait par la semence d’une union humaine ce lieu d’où naîtrait le corps du sauveur, ce palais du roi éternel. " Il faut ici rappeler que, pour entrer à Jérusalem, Jésus était assis sur un âne. Il n’a pas estimé ce siège trop inconvenant pour lui. Dire ce que ce pape dit induit que jamais plus l’âne utilisé par Jésus n’aura été ensuite monté par quiconque. En quoi, de plus, la relation sexuelle entre Joseph, l'époux légal et fidèle de Marie serait-elle une relation impure ! ! ! !

- An 430 : Cyrille, évêque d’Alexandrie, prononce un anathème contre Nestorius, prêtre d’Antioche, parce qu’il refuse de donner à Marie le titre de Mère de Dieu.

- An 449, le pape Léon 1er expose le fait que " le Fils éternel d’un Père éternel a été conçu par le Saint-Esprit dans le sein de la Vierge mère, qui enfanta sans perdre sa virginité, comme elle avait conçu sans perdre sa virginité

- An 451, le concile de Chalcédoine définit le dogme des deux natures du Christ : " engendré du Père selon la divinité et… né de Marie, la Vierge, mère de Dieu, selon l’humanité. "

- An 1477 : le pape Sixte IV énonce le témoignage officiel de l’église catholique au sujet de " l’Immaculée Conception " : Lorsque nous scrutons, en recherchant avec une dévote considération, les marques insurpassables des mérites grâce auxquels la reine des cieux, la glorieuse Marie mère de Dieu, portée dans les hauteurs du ciel, resplendit parmi les astres comme l’étoile du matin (un titre biblique pour Jésus)… nous jugeons qu’il est digne, ou plutôt qu’il est dû, d’inviter les fidèles du Christ… à rendre grâce et louanges au Dieu tout-puissant pour l’admirable conception de la Vierge immaculée. Le dogme sera définitivement établi en 1854 par le pape Pie IX

- An 1891 : le pape Léon XII précise le rôle de Marie dans le plan du salut : " Absolument rien de cet immense trésor de toute grâce apportée par le Seigneur, rien ne nous est distribué, de par la volonté de Dieu, sinon par Marie. Comme on ne peut arriver au souverain Père que par le Fils, ainsi en quelque façon, on ne peut arriver au Christ que par sa mère." "On se demande pourquoi Jésus n’a cessé de dire : Venez à moi… Je suis le chemin…

- An 1904 : Jubilé du dogme de l’Immaculée Conception : déclaration du pape Pie X : " Marie mérite largement de devenir la réparatrice de l’humanité déchue, et partant, la dispensatrice de tous les trésors que Jésus nous a acquis par sa mort et par son sang. "

- An 1950 : le pape Pie XII définit le dogme de l’Assomption de Marie, par lequel il dit avoir reçu révélation du fait que le corps de Marie, préservé de la corruption de la mort, a été élevé, ainsi que son âme, à la gloire céleste

- An 1983 : Jean-Paul II, ardent et chaud pèlerin de la dévotion mariale, récapitule ce qu’est Marie pour la foi catholique : " Marie est mère de Dieu, des hommes, de l’Eglise, de la paix, de l’espérance, des prêtres, du bel amour, de la grâce divine, de tous les chrétiens, du Verbe éternel, de l’unité, du bon conseil, des fils de Dieu, des rachetés, de toutes nos routes terrestres, de la miséricorde, dans l’ordre de la grâce, des imitateurs de Jésus, de Jasna Gora… elle est aussi médiatrice auprès du Médiateur, sommet et soleil de la rédemption, route du Christ et de son Eglise, épouse du Saint-Esprit, siège de la sagesse, archétype de l’Eglise, étoile de l’évangélisation, étoile du matin, première des rachetés, femme nouvelle, dame du message de Fatima, fille sublime de Sion, héritière de la spiritualité sapientiale d’Israël, plus parfaite disciple du Christ, éducatrice de la foi, collaboratrice de Dieu dans la nouvelle alliance, avocate et protectrice, type de l’Eglise victorieuse, signe et anticipation des biens futurs dans la vie terrestre, patronne du Mexique et de l’Amérique centrale, reine de la Pologne, de la paix, des apôtres, du ciel, de tous les saints… " " Vous devez annoncer Christ qui est son Fils ? Qui, mieux que sa mère, vous transmettra la vérité sur lui ? (lettre aux évêques, 1979)… Tout par Marie ! Telle est l’interprétation authentique de la présence de la mère de Dieu dans le mystère de Christ et de l’Eglise (Homélie de Jasna Gora, Pologne 1979)

Conclusion :

Je ne peux terminer ce billet sans avertir tous les adorateurs de Marie de la grave offense qu’il porte à Jésus, le Fils de Dieu, dont la mort sur la croix suffit à elle seule pour nous réconcilier avec Dieu le Père. Comme il a été démontré, le culte de la Mère et de l'Enfant n'a rien à voir avec le culte que Dieu veut qu'on lui rende. Il se trouve même être le culte le plus opposé à celui-ci dans l'Ancien Testament, celui pour lequel la colère de Dieu s'est manifestée à plusieurs reprises contre le peuple juif, Son peuple. Il n’y a aucun verset de la Bible qui nous encourage à passer par un autre chemin que Jésus pour aller à Dieu. Car Lui seul possède la double nature qui fait de Lui le Médiateur qualifié entre Dieu et l'homme. Le culte marial est, par conséquent, un pur produit du père du mensonge, Satan, dont l'unique intérêt est de nous détourner du Christ-Jésus pour priver notre âme de salut.

Sources :

Les deux Babylone d’Alexandre Hislop : Librairie Fischbacher
Le Concile Œcuménique Vatican II : Editions du centurion
Marie, servante du Seigneur d’Henri Gras : Edition la Maison de la Bible


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

vendredi 15 août 2008

Marie : portrait biblique

Eclaircissement

" Ah ! C’est vrai ! Vous, vous ne croyez pas à la Vierge ! " Cette réflexion, courante dans la bouche d’un catholique lorsqu’il croise un protestant, exprime sans nul doute le point de doctrine majeur de la foi qui, à ses yeux, le sépare de son interlocuteur. Derrière les mots cependant plusieurs questions se posent. La première d’abord : qui est Marie ? Que nous dit la Bible, seul document fiable sur le sujet, à son propos ? La Vierge, à laquelle disent croire nos amis catholiques, est-elle celle que nous présentent les Evangiles ? Ces questions élucidées, nous pourrons aborder d’une autre manière la réflexion qui introduit cet article.

Qui est Marie ?

Une première surprise attend le lecteur de la Bible qui s’intéresse à la personne de Marie : c’est la rareté des textes qui en parlent. Sur les 4 évangiles qui rapportent les discours et les faits et gestes de Jésus, deux d’entre eux seulement rapportent les circonstances de sa naissance : Matthieu et Luc. C’est surtout ici, dans le récit de ces premiers événements, que nous rencontrons Marie. Avec le souci du détail qui le caractérise, Luc sera le plus prolixe sur le sujet. Il ne se contentera pas, comme Matthieu, de rapporter les faits miraculeux qui s’attachent à la naissance de Jésus. Il ira plus loin, rapportant les faits troublants antérieurs à cette naissance : la grossesse surprise d’Elisabeth, la cousine de Marie, suivie peu de temps après de la visite de l’ange Gabriel annonçant à Marie le choix de Dieu de faire d’elle la mère porteuse du Messie (Luc , chapitre 1).

1ères conclusions :

De ces premiers récits, nous retenons plusieurs vérités essentielles au sujet de Marie :

- La surprise totale que sont pour Marie la visite de l’ange et la nouvelle dont il est le porteur. Marie est une femme simple, une servante du Seigneur comme elle se nomme. Elle ne se trouve rien d’extraordinaire. Elle ne comprend d’ailleurs même pas sur le moment le sens du message que lui délivre l’ange. Elle n’hésite d’ailleurs pas à lui poser des questions à ce sujet. Ayant reçu réponse, elle se soumet : " Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole !" : Luc 1,36

- Luc nous précise ensuite dans quel état se trouve Marie au moment où ces faits se produisent. Marie n’est pas libre. Elle est fiancée, liée à un homme nommée Joseph. Or, dans la culture juive, les fiançailles sont un vrai engagement de fidélité. Marie, précise Luc, est vierge. C’est d’ailleurs à ce sujet qu’elle se pose des questions. Comment pourrait-elle accoucher d’un enfant puisqu’elle ne connaît pas d’homme. L’ange lui répondra par le mystère qui est l’explication clé, non seulement de la naissance de Jésus, mais du phénomène que sera toute sa vie : " Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. " : Luc 1,33

Autres témoignages en Matthieu et Luc

Le récit de la naissance de Jésus clos, nous ne retrouvons trace de Marie que de rares fois dans les Evangiles. Alors que Jésus a douze ans, Luc rapporte l’incident qui se produisit sur la route du retour de la fête de la Pâque à Jérusalem : le constat de la disparition de Jésus, la recherche de ses parents dans la ville sainte et la curieuse réponse de Jésus à leur inquiétude : " Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? " : Luc 2,49

Plus tard, alors que Jésus homme se rend à Nazareth, la ville de son enfance, Matthieu nous fait part de l’étonnement des habitants de la ville à la vue de sa sagesse et des miracles qu’il opère : " D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas le fils du charpentier ? N’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ?" : Matthieu 13,54-55. Renseignement important qui nous est donné ici : après la naissance de Jésus, Marie n’est pas resté vierge. Elle s’est unie à Joseph, son époux, et de cette union sont nés au moins 6 enfants. Une réalité conforme au témoignage rendu par ailleurs par Matthieu, au moment des faits relatifs à la naissance de Jésus : Joseph ne connut point sa femme jusqu’à ce qu’elle ait enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus ! Matthieu 1,24. " Jusqu’à ce que" indique bien le terme limite d'un état de choses au-delà duquel il s'interrompt !

Marc et Jean

Plus court dans ses explications, l’Evangile de Marc nous rapporte un fait troublant au sujet de Marie. Alors que la popularité de Jésus allait en grandissant, " ses parents, dit Marc, vinrent pour se saisir de lui ; car ils disaient : il est hors de sens. " : Marc 3,21. Un peu plus tard, relate toujours Marc, sa mère et ses frères survinrent pour le chercher. On avertit Jésus. Celui-ci répond alors : "Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, et ma mère." : Marc 3,33 à 35

Manifestement, le baromètre des relations entre Jésus et sa famille n’est pas resté au beau fixe. Une réalité dont rend compte aussi Jean l’évangéliste. A Cana en Galilée, Marie et toute sa famille sont invités à un mariage. Jésus est aussi là. A un moment, Marie remarque un problème dans l’organisation du repas. Alors que la fête est loin d’être finie, le vin se met à manquer. Elle en fait part à Jésus, lui suggérant par sa remarque de faire quelque chose. Jésus la remet à sa place : qui est-elle pour lui dire ce qu’Il doit faire ? " Mon heure n’est pas encore venue, lui dira Jésus.’" : Jean 2,1 à 4. De manière claire, Jésus laisse entendre à Marie qu’elle outrepasse ses droits de mère. Sur le plan spirituel, c’est de Dieu, Son Père, seul qu’Il reçoit ses ordres ! Quant aux frères de Jésus, Jean sera clair sur leur attitude à son égard : "Ses frères non plus ne croyaient pas en lui, dit-il : Jean 7,5.

Dernières mentions de Marie

C’est à la croix que, pour l’avant dernière fois, nous retrouvons Marie. Dans la douleur, elle assiste à la mort de ce fils au destin si prometteur. Jésus, pour autant, ne la délaisse pas. Comprenant sa souffrance, il la confiera, avant d’expirer, à son disciple le plus proche, Jean. La même douleur réunissant ces deux être proches de son cœur, Jésus demandera à Jean de considérer Marie comme sa mère et il demandera à Marie de considérer Jean comme son fils : Jean 19,26-27. Plus tard, alors que Jésus est ressuscité, on retrouvera pour la dernière fois Marie et les frères de Jésus, désormais convaincus de sa messianité, avec ses disciples, réunis dans l’attente de la promesse qu’Il leur a faite : la venue de son vicaire ou remplaçant, le Saint-Esprit : Actes 1,14

Conclusion

Un jour, tandis que Jésus parlait, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : heureux le sein qui t’a porté ! Heureuses les mamelles qui t’ont allaité : Jésus répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! : Luc 11,27-28.

Sans rien enjoliver, les Evangiles nous rendent compte avec exactitude de la qualité très fluctuante des relations de Jésus avec Marie. Ce qui nous rend proche de Marie est son caractère typiquement humain. Tantôt magnifique dans son humilité et sa soumission à Dieu, Marie se révèle aussi parfois incrédule, incapable de comprendre ce fils particulier qu’elle aime tant. Marie le dit elle-même dans le cantique qu’elle a composé au moment de la naissance de Jésus : parce qu’elle est ce qu’elle est, son esprit se réjouit en Dieu, son Sauveur : Luc 1,47. Comme nous parce qu’elle se sait imparfaite, pécheresse, Marie a eu besoin de la mort de Jésus pour son salut. A cette Marie là, nous croyons !

Le cours de l’histoire va faire que Marie ne restera pas celle que les évangiles nous ont présenté. Un prochain article retracera les étapes qui, d’une humble servante du pays de Nazareth, fera de Marie la reine du ciel, une idole vénérée par des millions d’êtres humains !


Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 9 août 2008

Eduquer : une urgence

Le célèbre pédiatre Aldo Naouri, qui vient de publier Eduquer ses enfants, l’urgence aujourd’hui, analyse les dégâts collatéraux de Mai 68 dans l’éducation. Extraits d’une interview donnée au magazine Famille chrétienne

Q : Quels bouleversements dans l’éducation vous paraissent provenir de cette révolution ?

Mai 68 a confondu inégalité et différence. On a attaqué de front certaines inégalités –un combat légitime qui a abouti à plus de justice sociale – mais on a en même temps malmené les différences. Or un couple, une famille, c’est plein de différences.

Toutes les hiérarchies verticales sont apparues comme créatrices d’inégalités. Accusées d’être la source de tous les maux, on a donc entrepris de les détruire. A l’école, il devint impératif de ne pas mettre l’enfant dans un système de concurrence : on a supprimé les notations, les classements… A la maison, on a sacré l’enfant roi, et on l’a hissé au même niveau que ses parents.

Enfin, Mai 68 a érigé le bonheur individuel comme fondement de la société. Le but de l’éducation n’a plus alors été de « guider vers », mais de ne pas traumatiser l’enfant ; et de lui plaire, de le séduire.

Q : On ne peut pas éduquer par la séduction ?

La séduction est l’exact contraire de l’éducation. Les deux mots sont construits sur le radical latin ducere qui veut dire conduire, lequel a donné ducare, élever. Ducere est forgé sur le radical dux, lequel signifie chef. Educere laisse entendre un rapport d’échange avec le chef, une certaine exemplarité qui s’en dégage. En revanche, seducere, introduite par le préfixe se de la suppression, sous-entend le contraire : une mise à l’écart de l’exemplarité du chef.

Eduquer expose à devoir imposer à son enfant une contrainte ou une privation qui a sens pour soi, parce qu’on ne la pense pas dans son effet sur-le-champ mais dans ce qu’elle produira à long terme. Or l’on imagine aujourd’hui qu’il n’est pas capable de la supporter parce qu’on projette sur l’enfant notre propre réaction négative alors que c’est un vécu qui lui est étranger. Il est indéniable que séduire un enfant lui procure du plaisir, et la reconnaissance qu’il en a sur le moment procure au séducteur un non moins indéniable plaisir. Nous allons être « copains » ! Or, c’est la pire maltraitance qu’on puisse infliger à un enfant !

Q : Comment expliquer vous cette mutation ?

Les enfants de Mai 68 sont ceux du baby-boom : ils ont grandi dans une période d’abondance qui rompait avec la pénurie et les privations de l’après-guerre. D’une société où le mot d’ordre était : On ne peut pas tout avoir, on est passé à : Tu as le droit à tout. Le problème, c’est qu’un enfant à qui l’on dit cela a beaucoup de mal à s’entendre dire par la suite : Tu n’as pas le droit à cela ! Si l’enfant n’est pas préparé de façon précoce à vivre et à supporter la frustration, il va développer une angoisse considérable et des exigences impossibles à satisfaire.

Q : N’y a-t-il pas eu dans « le rejet du père » de Mai 68 une réaction légitime contre un autoritarisme de droit divin ?

Mai 68 a été une réaction contre le patriarcat, avec de bonnes raisons pour cela. Ce patriarcat était représenté par des personnages politiques terrifiants dont l’idéologie et le culte de la personnalité ont fait des millions de victimes : Hitler, Lénine, Ceaucescu, Mao, Pol Pot, etc…

Mais on a jeté le bébé avec l’eau du bain. Depuis toujours, le père bénéficiait d’un soutien sociétal, nécessaire pour mettre en place un contrepoids à la puissance de la mère offerte par la grossesse. Or, si depuis l’après-guerre, la société a exigé du père une attitude plus maternante, plus compréhensive, Mai 68 a tout bonnement suspendu le droit paternel à s’immiscer dans la relation mère-enfant.

Q : Il est interdit d’interdire ?

Soit dit en passant, c’est une belle connerie ! Car s’il est interdit d’interdire, il faut aussi interdire d’interdire d’interdire… Passons. Ce mot d’ordre laisse entendre implicitement qu’il est désormais interdit de tempérer la protection excessive de la mère. A propos de ce slogan, laissez-moi ajouter qu’il anéantit toute l’éducation puisque celle-ci est fondée sur l’interdit.

Q : Quels sont vos conseils pour un père déboussolé qui cherche sa place ?

C’est très simple : il lui suffi de « tracter » la mère de ses enfants vers sa féminité. En étant le séducteur de cette femme, il lui évite de sombrer dans le « gouffre » de la maternité et permet par là même à l’enfant de pouvoir se tirer plus facilement de cette relation à tendance fusionnelle. Aujourd’hui le père est trop souvent une « mère bis » : cela fait une mère de trop.

Q : Vous faites l’éloge du couple… pour sauver l’enfant ?

Et je propose même que le couple pense d’abord à lui avant de penser à l’enfant – ce qui lui rendra le meilleur des services. Il faut remplacer le mot d’ordre « l’enfant d’abord » par « le couple d’abord » ! L’enfant, écarté de la préoccupation première de la mère, va se sentir effectivement frustré, mais cette frustration symbolique va lui permettre d’affronter l’existence et de se construire.

Q : On vous reproche de prôner le non sans explication. Peut-il y avoir, après Mai 68 et Françoise Dolto, des interdits sans explication ?

L’autorité tranquille se met en place à partir du moment où le parent occupe sa place, c’est-à-dire qu’il est dans une situation verticale par rapport à l’enfant. A partir de ce moment, le fait qu’il dise non ou qu’il pose un interdit n’exige aucunement qu’il se justifie.

On voit aujourd’hui ce qu’il en est des méfaits de la relation horizontale : c’est tellement angoissant pour l’enfant d’être à égalité avec ses parents qu’il va réagir en développant un véritable culte de sa personne sous la forme d’un sentiment de toute-puissance qu’il pourra traîner sa vie durant.

Q : Comment voyez-vous l’avenir ?

Noir, très noir… Je ne me fais pas d’illusion : je ne convaincrai que les convaincus. Je permettrai seulement aux gens qui sont de mon avis de résister à la vague. Mais elle est si puissante qu’elle va en emporter beaucoup.

La dégradation que je vois s’opérer depuis 40 ans d’exercice est d’autant plus préoccupante qu’elle est entretenue. La démocratie est une si belle chose qu’on a voulu ,en mettre là où il ne peut y en avoir : au nom de la démocratie, on a fait le couple démocratique – défendue jusqu’au sein des instances gouvernementales. Au nom de la démocratie, dès que quelqu’un affirme une opinion, on lui oppose une opinion contraire qui est présentée comme tout aussi valable… Ce relativisme est aussi l’héritage collatéral de Mai 68. Il n’a pas fini de faire des dégâts.
Jésus en Chine : partie 3


JESUS EN CHINE 3
envoyé par SEPTRE

Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus

samedi 2 août 2008

Jésus est DIEU !

S’il y a un article de foi sur lequel repose le christianisme, c’est bien celui qui affirme Sa double nature. La Bible affirme sans équivoque que Jésus est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. Dans ce billet, je voudrais donner 10 raisons qui, dans la Bible, vont dans le sens de l’affirmation de la Divinité (déité) du Christ. Dans un billet à venir, je traiterai également le sujet de Son humanité.

10 raisons bibliques soutenant que Jésus est Dieu :

1ère raison : L’Ecriture attribue à Jésus les mêmes titres que ceux que possède Dieu :

Jésus-Christ est Seigneur
Il est le Saint, le Juste
Il est le seul Sauveur
Il est le Premier et le Dernier
Il est le Créateur de toutes choses.
2ème raison : l’Ecriture applique au Christ de nombreux versets de l’Ancien Testament qui concernaient Dieu :

Je suis Dieu : tout genou fléchira devant Lui, toute langue jurera par moi : Esaïe 45,22-23… Afin qu’au nom de Jésus, tout fléchisse… et toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur : Philippiens 2,10-11
Une voie crie : Préparez au désert le chemin de l’Eternel : Esaïe 40,3… Jean-Baptiste (précurseur de Jésus) est celui qui avait été annoncé par Esaïe. Il est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur : Matthieu 3,1 à 3


3ème raison : Jésus revendique pour lui-même le titre sous lequel Dieu s’est révélé à Moïse :


Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis… C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle " Je suis " m’a envoyé vers vous : Exode 3,14
Les juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je suis : Jean 8,57-58


4ème raison : Jésus appelle Dieu, Son Père, ce qui était un blasphème total pour les juifs.


Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi j’agis. A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu : Jean 5,17-18
Celui qui m’a vu a vu le Père… car Moi et le Père nous sommes un : Jean 14,9 ; 10,30


5ème raison : la Bible donne indifféremment au Saint-Esprit le titre d’Esprit de Dieu ou d’Esprit de Christ


Pour vous, vous ne vivez pas selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas : Romains 8,9
Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu… : 2 Timothée 3,16. Pourtant " l’Esprit de Christ habitait dans les prophètes et leur attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies : 1 Pierre 1,11-12


6ème raison : De nombreux versets du Nouveau Testament indiquent clairement que Jésus est Dieu :


Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu : Jean 1,1
Car en Lui (Jésus) habite corporellement toute la plénitude de la divinité : Colossiens 2,9
Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même en n’imputant point aux hommes leurs offenses : 2 Corinthiens 5,19


7ème raison : Jésus revendique pour Lui-même des prérogatives qui n’appartiennent qu’à Dieu :


Il pardonne les péchés : Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Il y avait là quelques scribes qui se disaient : Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? : Marc 2,5 à 7
Il reçoit et accepte l’adoration : Après sa résurrection, Thomas, d’abord incrédule, dira à Jésus : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui répondra : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru : Jean 20,27 à 29


8ème raison : Jésus considérait que Sa parole équivalait à celle de Dieu :


Alors que tous les prophètes commençaient leur message par " Ainsi parle l’Eternel " ou " La parole de Dieu me fut adressée… "
Jésus parle en disant : En vérité, en vérité, Je vous le dis… Il ne se revendique jamais de Dieu, mais s’exprime comme si Dieu Lui-même parlait. " Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront pas : Luc 21,33


9ème raison : l’Ecriture affirme qu’honorer le Fils, c’est honorer le Père et que nier le Fils, c’est nier le Père :


Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’Antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père, quiconque se déclare publiquement pour le Fils a aussi le Père : 1 Jean 2,23
Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé : Jean 5,23
Les anges dans le ciel célèbrent sans différence le Père et le Fils qu’ils voient tous deux assis sur le même trône : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses et c’est par ta volonté qu’elles subsistent : Apocalypse 4,11… Ils disaient d’une voix forte : l’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange : Apocalypse 5,12


10ème raison : Le Père a choisi volontairement de se défaire de son rôle de Juge final de l’humanité au profit du Fils, qui a vécu en tant qu’homme


Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils : Jean 5,22
Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts : Actes 17,30-31

Et pour vous, qui est Jésus-Christ ?





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JESUS EN CHINE 2
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Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme : Jésus