samedi 24 septembre 2011

La peine de mort (1)

Troy Davis

Rien n’y a fait. Ni l’ultime recours de ses avocats, ni la mobilisation des comités de soutien, ni les protestations des autorités de nombreux pays. Troy Davis, condamné à mort pour meurtre du policier Mark Mc Phail, 27 ans, en 1991 dans l’Etat de Georgie, a été exécuté ce mercredi, en présence de la famille de la victime. Acte de justice pour les uns, procédé indigne d’une nation moderne pour les autres, la peine de mort, en tant que sentence exécutive de la condamnation d’un crime, continue à diviser. Au-delà de l’émotion que la mort d’un homme peut susciter, que dire du principe ? Sur quoi repose-t-il, quels fondements moraux ? Que dit la Bible sur le sujet ?

Peine de mort et Bible

C’est Dieu qui, le premier, après le déluge, forme de peine de mort globale, l'institua comme rétribution au crime. Cette mesure, prise directement après l’élimination quasi totale de l’humanité à cause du degré inouï de violence et de perversion qu’elle avait atteint en peu de siècles, est clairement dans la pensée de Dieu une mesure de protection. Le monde précédant Noé n’avait pour garde-fou que la crainte de Dieu. Manifestement, ce seul frein ne suffisait plus. Dieu va changer les choses. Deux mesures vont être prises. La première consistera à limiter le nombre d’années de la vie des hommes. De 900 ans et plus qu’elle pouvait atteindre, elle ne dépassera plus désormais les 120 ans : Genèse 6,3. Seconde mesure : il va charger une juridiction humaine de porter l’épée pour lui et d’exercer en son nom sa vengeance contre le crime. « Sachez-le, dit Dieu, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l’âme de l’homme à l’homme, à l’homme qui est son frère. Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image : Genèse 9,8. » Le but est clair : la peine de mort a pour objet d’inspirer la crainte,. Elle est une mesure dissuasive, mais pas uniquement !

Dieu a fait l’homme à son image ! Mis à part l’aspect préventif et protecteur, la peine de mort se justifie pour une autre raison liée à la dignité de l’homme. Si l’homme est libre de tuer l’animal pour se nourrir, il ne peut agir avec la même liberté à l’égard de son prochain. L’homme est une création d’un ordre supérieur. Il est l’objet d’un dessein élevé. Il possède une identité hors du commun : il est l’image de Dieu. A cause de la valeur qu’a l’homme pour Dieu, le tuer revient, d’une certaine manière, à porter atteinte à ce qui, aux yeux de Dieu, porte la marque la plus élevée du sacré. C’est un crime d’une gravité exceptionnelle qui ne saurait rester impuni, et qui mérite le châtiment le plus sévère.

Institué pour punir les crimes de sang, la peine de mort va être étendue, avec la loi de Moïse, à tous les délits qui foulent d’une manière ou d’autre ce caractère intrinsèque de la dignité de l’homme :

- Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort : Exode 21,15. Celui qui maudira son père et sa mère sera puni de mort : Exode 21,17. Le non-respect des parents équivaut aux yeux de Dieu à un crime. Car c’est ici la cellule de base de la société que Dieu protège. Et toucher à cette cellule, c’est détruire le fondement même de l’unité et de la cohésion de l’humanité.»

- Celui qui dérobera un homme, et qui l’aura vendu ou retenu entre ses mains, sera puni de mort : Exode 21,16. C’est ici la traite des esclaves, le rapt, l’enlèvement, le commerce humain en général, qui sont sanctionnés. Jamais qui que ce soit comme humain ne doit être dégradé au point d’être ravalé au stade de la marchandise.

- Quiconque couche avec une bête sera puni de mort : Exode 22,19. C’est ici la perversion dans sa forme la plus dépravée qui est sanctionnée. Non, même en privé, l’homme et la femme ne sont pas libres d’adopter le comportement sexuel qui leur convient. Dieu a fait la sexualité pour un but précis. Elle est un plaisir qui se vit entre un homme et une femme, dans le cadre d’un pacte de fidélité mutuelle. Il y a aussi pour Dieu dans ce domaine des limites à la transgression et à l’abominable.

Nombre d’autres crimes ou délits sont sanctionnés dans la loi par cette même sentence : le sacrifice d’enfants à des divinités : Lévitique 20,2, l’inceste : Lévitique 20,11-12, l’homosexualité : Lévitique 20,13, le viol : Deutéronome 22,25-26

Conclusion :

En première partie de cette réflexion, nous pouvons tirer des textes bibliques plusieurs conclusions quant à la justification divine de l’application de la peine de mort :

1. La peine de mort ne serait pas nécessaire si l’homme n’était pas si mauvais. Ce sont les excès terribles auxquels l’homme se livre dans sa folie qui ont contraint Dieu, contre son gré, à une mesure si radicale. « Vraiment, moi, je ne prends pas plaisir à voir mourir qui que ce soit, dit Dieu. Convertissez-vous et vivez ! : Ezéchiel 18,32. De même que le divorce ne serait pas nécessaire si les couples mariés savaient s’aimer et se réconcilier, la peine de mort n’existerait pas si l’homme n’était pas aussi méchant dans ses actes envers son prochain.

2. Contrairement à ce que certains de ses opposants pourraient dire, la peine de mort met en valeur le grand prix que Dieu attache à la vie humaine. Dans notre société ou le sens du sacré a disparu, une telle logique paraît à contre-courant. Dieu considère cependant que certains crimes sont si abominables que leurs auteurs ne méritent plus de poursuivre leurs vies ici-bas.

Nous avons vu ici le fondement juridique de la peine de mort. Pour autant la pensée biblique sur le sujet ne s’arrête pas là. Nous verrons la prochaine fois, à le lumière de la venue de Jésus, quels éclairages nouveaux elle apporte sur le sujet !

samedi 17 septembre 2011

ISCH2 : L'homme qui voulait sauver l'humanité !

Un nouveau livre !

Il vient juste de paraître à la Maison de la Bible !

Entrez dans l'intrigue qui se joue derrière l'histoire de l'humanité et découvrez-y le personnage central !

Un récit métaphorique d'une actualité permanente...

Un monde de brouillard où tout est gris... Et ses habitants qui semblent s'en satisfaire! Comment est-ce possible? Il faut reprendre l'histoire au tout début pour le savoir. Découvrir un magnifique jardin dont le propriétaire a dû interdire l'accès, parce que ses occupants ont prêté l'oreille aux mauvais discours. Découvrir le plan mis en oeuvre par ce propriétaire pour renouer la relation. Et si cette histoire était un peu la nôtre, celle d’une humanité en quête de sens? - 104 pages






A lire et faire lire sans plus tarder....

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samedi 10 septembre 2011

La théorie du genre

Genre tordu, on fait pas mieux !

On pensait avoir tout vu ! Manifestement, ce n’est pas le cas ! Après les pressions permanentes dont le bon peuple est l’objet pour considérer l’homosexualité et l’hétérosexualité comme des sexualités aussi normatives l’une que l’autre, un degré nouveau est franchi dans la stupidité. Paraîtrait-il, monsieur, madame, que, malgré le sexe dont la nature vous a pourvu dès la naissance, qu’il ne vous est pas obligé d’être un homme ou une femme. C’est la théorie du genre, ce genre de théorie si fumeuse que celui qui l’a pondu, en 1970, a dû se dire : « Je pense que personne ne sera assez fou pour croire cela ! »

Eh bien si ! 41 ans après, la théorie fait l’objet des matières officielles à enseigner pour les élèves de 1ère. S’il en fallait un, voici un fait qui nous donne une idée de la perte de bon sens, dont l’enterrement a eu lieu depuis des décennies, dont notre société éclairée souffre. Car, après tout, pourquoi s’arrêter à l’organe purement sexuel ? Pourquoi ne pas dire aux 70 000 milliards de cellules sexués de notre corps que l’écriture génétique qui les compose n’est pas déterminante ? Pourquoi ne pas dire à l’utérus que, certes, il a été placé là pour réceptionner la vie en formation, mais que, après tout, si elle s’en persuade, la femme a des testicules.

Bon, je plaisante bien sûr ! Qui serait assez idiot pour défendre scientifiquement une telle théorie ? Remarquez : depuis que l’on nous bassine que notre existence est le fruit du pur hasard et de l’évolution, rien n’est étonnant. Puisque rien n’est écrit d’avance, pourquoi notre identité sexuelle le serait-elle ? L'état de notre société me rappelle le constat et les paroles anciennes de Paul, un apôtre du Christ : « Refusant de connaître Dieu et de le glorifier, les hommes se sont égarés dans des raisonnements futiles, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se prétendant sages, ils sont devenus fous ! »

Genre théorie, on fait pas plus fumeux !

Voyons donc le gentil menu que nous ont concocté, avec l’aval du ministre, les manuels scientifiques version 2011, sur le sujet. Le titre à lui seul de la leçon est évocateur : Devenir homme ou femme. Avec un tel titre, on pourrait se dire : « Chouette ! Enfin un manuel qui va dire à nos jeunes comment être un vrai homme, une vraie femme dans ce monde ! » Penses-tu ! c’est tout l’inverse. Au lieu de repères et de défis valorisants, c’est tout l’inverse ! C’est le royaume de l’ambigu, du flou. « T’es pas bien dans ta peau ? C’est parce que tu ne sais pas qui t’es ! Tes parents, la société, la religion disent que t’es un mâle ! Mais t’es en fait une femelle déguisée en mâle ! Ecoute-toi : ne le sens tu pas ? » Si, avec cela, on compte construire la société de demain, bon courage !

Le titre donné, l’ensemble du chapitre vise à présenter la différenciation sexuelle comme une construction qui se ferait par étapes successives. Vous savez, c’est comme la cellule primitive qui devient têtard, puis amphibien et finit par donner un homo sapiens… « Oui, je vous le déclare, moi le grand professeur de science dont la discipline s’appuie uniquement sur l’observation des faits démontrables : l’identité sexuelle, c’est-à-dire le genre (masculin ou féminin) dans lequel nous sommes socialement reconnus, ne dépend pas uniquement du sexe phénotypique (caractérisé) à la naissance ! Et pour preuve j’en veux de nombreuses exceptions, par exemple des hommes à utérus… »Dites-moi, monsieur le grand scientifique, depuis quand les anomalies deviennent-elles la norme ? Si toutes les anomalies le devenaient, à quoi ressemblerions-nous ? ? ? ?

Il ne faut pas longtemps pour chercher qui sont les intéressés derrière la théorie enseignée ! Des photos généreuses de manifestations de transsexuels à Paris, de gay-pride ou de marches contre les discriminations agrémentent les articles. Aux armes, lycéens ! Vous qui êtes jeunes, indignez-vous ! Signifiez clairement que vous refusez l’endoctrinement massif qu’on vous sert ici sous le beau nom de « Sciences de la vie ! »

Genre courage, il en faut !

Je ne suis pas, heureusement, le seul à crier mon désaccord. La semaine dernière, 80 députés ont fait savoir au ministre leur indignation. Ouf ! Il reste encore quelques gens intelligents parmi les élites ! Coup de chapeau particulier à Christine Boutin qui a déclaré sur Europe 1 : "Il est impensable que ce qui ne représente qu’une option philosophique parmi tant d’autres soit présentée à des adolescents comme une explication scientifique : cela les incite à adhérer à une vision de l’homme et de sa sexualité qui non seulement est profondément contestable, mais qu’il ne relève pas du rôle de l’Education nationale d’inculquer", fait valoir l'ex-ministre du Logement. "Je n’accepte pas que les parents soient ainsi dépossédés de leur rôle d’éducateurs : c’est à eux qu’il revient de prendre en charge l’éducation affective et sexuelle de leurs enfants. L’Etat n’a pas le droit de s’attribuer ce rôle et de s’immiscer ainsi dans la formation de la conscience des jeunes". Les élections approchent : bonne occasion de signifier dans les urnes notre position !

Je termine mon article ici ! Genre sujet, j’aurais préféré mieux. Je vous donne rendez-vous dans dix ans… ou peut-être moins… Paraît qu’il y a une théorie qui dit qu’on n’est pas des êtres humains, enfin qu’on a le choix entre être homme ou animal… Cela dépend en fait du conditionnement… M’étonne pas que, parlant du dernier règne qui prévaudra dans l’humanité, la Bible l’appelle le règne de la Bête…

P.S : La science invalite la théorie du genre : http://www.libertepolitique.com/liberte-deducation/7000-la-science-invalide-la-theorie-du-gender


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samedi 3 septembre 2011

La parabole du crayon

La parabole du crayon

Au commencement, le fabricant de crayons parla au crayon et dit :

- Il y a 5 choses que tu dois savoir avant que je ne t'envoie dans le monde. Souviens-toi en toujours et tu deviendras le meilleur crayon qui puisse exister.

1. Tu pourras faire de grandes choses, mais à la condition de te laisser guider par la main.

2. De temps en temps, tu devras supporter un douloureux aiguisage, mais il est nécessaire si tu veux devenir un meilleur crayon.

3. Tu auras l'habilité de corriger toutes les erreurs que tu peux faire.

4. La partie la plus importante de toi sera toujours en ton intérieur.

5. Indépendamment des conditions, tu devras continuer à écrire, en laissant toujours un signe clair et lisible, même si la situation est difficile.

Le crayon écouta, promit de se souvenir et entra dans la boîte en comprenant pleinement les motivations de son fabricant.

Maintenant...

Mets-toi à la place du crayon. N'oublie jamais les 5 règles et tu deviendras toi aussi une meilleure personne.

1. Tu pourras faire de grandes choses, mais seulement à la condition de permettre à Dieu de te tenir par la main.

2. De temps en temps, tu subiras un douloureux aiguisage en traversant divers problèmes, mais ça te servira à devenir une personne plus forte. Tu permettras aussi à d'autres personnes d'accéder aux nombreux dons que tu possèdes.

3. Tu seras en mesure de corriger ou de vaincre les erreurs que tu peux faire.

4. La partie la plus importante de toi sera toujours ton intérieur.

5. Quels que soient les endroits où tu marches, tu devras laisser ton signe. Peu importe la situation, tu devras continuer à servir Dieu.

Nous ressemblons tous à un crayon...

Nous sommes créés pour un but spécial et unique.